Partager la publication "Alfa Romeo Giulia au 2.2 Diesel 180 ch : le retour du JTDm !"
Après avoir essayé la version essence avec le 2.0 litres turbo, il est temps pour moi de la comparer à sa version diesel. Ce sera sans doute la motorisation la plus vendue sur le marché. Alors répond-elle à mes attentes ? Réponse dans la suite de l’article…
A l’extérieur
Habitué de ces lignes envoûtantes, c’est avec plaisir que je la retrouve. Cette fois-ci, la configuration de mon modèle a quelques peu évolué. Le seul point commun sur la fiche technique est la finition : Lusso.
Elle s’orne d’une peinture métallisée, appelée « Bleu MonteCarlo », qui lui va à merveille. Au soleil, elle donne l’impression de voir apparaître des reflets violets. Sublime !
De profil, la ligne est toujours aussi somptueuse et élégante.
Ma version d’essai est chaussée de jantes en alliage de 18 pouces équipées des pneumatiques Run-On-Flat (900€). Le dessin des jantes est magnifique et ressemble presque à des hélices. La nuit, plus besoin de chercher les poignées le long de la carrosserie puisqu’elles sont éclairées grâce au Pack Confort (+580€), pack comprenant d’autres fonctionnalités comme le système main libre.
A l’arrière, on retrouve le logo Q2 qui nous informe de la présence du différentiel autobloquant disponible avec le Pack Performance AT à 2450€.
Lors de mon précédent essai, Jean-François a dû comprendre ma déception et c’est un bien grand mot. Cette fois-ci, elle dispose bien de deux sorties d’échappement qui sont de série. Dommage, elles auraient si bien été sur l’autre Giulia…
A l’intérieur
Visible depuis l’extérieur, l’intérieur est bien plus clair et plus lumineux puisqu’on retrouve un coloris crème. C’est sympa mais ce n’est clairement pas ce pour quoi j’opterai. Et ce, pour l’entretien ! En effet, c’est couleur crème jusqu’au sol et même les tapis y ont droit. Heureusement, la marque a préféré les remplacer par des tapis noirs et forcément le rendu est moins bien. Alors non à un intérieur aussi clair et salissant si c’est pour y monter avec des chaussons.
En revanche, j’aime beaucoup les inserts bois que ce soit sur le tableau de bord…
… ainsi que sur la console centrale …
… ou encore les contours des poignées.
Heureuse retrouvaille avec ce magnifique volant, une des plus belles réussites de la marque et de loin !
Et il reste toujours équipé des palettes au volant.
Les sièges sont réglables électriquement (8 positions) et chauffants. Leur maintien est parfait mais ils manquent un peu de longueur d’assise. Et de nouveau, l’assise aussi claire paraît déjà bien salie malgré le peu de kilomètres.
Aucun changement notable sur la console centrale vu qu’il s’agit du même modèle. J’ajouterai, encore une fois, que le large écran qui sert à la fois pour la navigation, la musique et tout le reste est vraiment une réussite.
Mon modèle reste équipé du système DNA. On retrouve la molette permettant de contrôler le DNA. On peut ainsi choisir entre le mode Dynamic, Normal et All weather. À noter que le véhicule que j’essaye est doté de la suspension pilotée.
Et sur la route ?
En appuyant sur le bouton « start engine », on démarre le 2.2 diesel qui s’avère être bruyant. Heureusement pour nous, l’insonorisation étant bonne, il se fait plus discret dans l’habitacle.
Une fois sur la route, on apprécie le couple généreux de 450 Nm disponible dès 2000 tours/min. Cela permet d’avoir des relances généreuses lors de dépassements. Avec un poids à vide de 1374 kg, cela fait d’elle une des plus légères dans sa catégorie. Elle permet ainsi d’atteindre les 100 km/h en 7.2s, plutôt correct pour cette berline.
La boîte auto à 8 rapports est toujours aussi agréable. Elle est douce et rapide. Et je retrouve toujours cette petite fessée infligée à chaque changement de rapport que ce soit en mode auto ou à l’aide des palettes.
Sur petites routes, elle s’avère être très agile grâce à son châssis. Sa direction, très directe, renforce son agilité et permet de placer la voiture là où on le veut. Elle est redoutable d’efficacité grâce à sa monture en 18 pouces et sa suspension pilotée. Elle sera sans doute moins joueuse que ses rivales sur certains points mais ne s’empêchera pas de vous transporter confortablement pour n’importe quel trajet.
Avec ce bloc diesel de 180ch, la consommation mixte annoncée est de 4.2L/100 kms. Sur mon parcours routier et autoroutier, la moyenne était de plus de 7L. Mais je vous rassure, on peut facilement l’abaisser à moins de 7L voir 6L en étant un peu moins joueur.
Bilan
Pour répondre à la question initialement posée : oui, elle répond à mes attentes. Et cela commence par son design qui s’inspire évidemment de ses prédécesseurs. Quel que soit sa configuration lorsque j’en vois une dans la rue, je ne peux m’empêcher de l’admirer. Et je dois dire chapeau bas à Alfa Romeo pour cette immense réussite !
Je ne me lasse pas de la regarder, de la nettoyer, d’en prendre le volant et pourtant elle ne m’appartient pas. Alors oui, je pense que je serai capable de craquer pour cette berline. Mais pour comparer les deux modèles essayés, je pencherai plus pour la version essence qui m’a apporté plus de plaisir par sa sonorité ainsi que son tempérament nerveux. Quasiment équipée à l’identique, son prix s’avère être similaire à 600€ près pour atteindre 53k€. La prestation est clairement à la hauteur de mon attente mais qu’en est-il des versions plus puissantes comme la Veloce ou la QV ?
Vidéo de présentation
Et si les photos ne vous suffisent pas, voici une petite vidéo de présentation réalisée et montée par ma sœur:
Courte vidéo de présentation de la Giulia dans sa version diesel 2.2 JTDM de 180 ch.
Remerciements
Je tiens à remercier le groupe FCA France et plus particulièrement Jean-François qui m’a permis d’essayer cette Giulia le temps d’un week-end. Merci également aux préparateurs pour leur gentillesse et leur disponibilité. 2018 peut-il être encore mieux et me permettra-t-il d’essayer la version Veloce ou QV ?
Quelques photos…
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