L’essai du VW T-Roc sur les terres portugaises

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Nous sommes le Vendredi 27 Octobre, il est 10h30 et je passe à la hâte les portiques de sécurité de l’aéroport d’Orly. 20 minutes plus tard, mon avion décolle. C’était moins une! Le vol TP437 que j’ai pris m’emmène tout droit au Portugal pour les essais internationaux du petit nouveau chez Volkswagen: le T-Roc. Alors embarquez avec moi pour cette nouvelle aventure où je représente pour la deuxième fois cette semaine, Jean-Baptiste du Billet Auto.

Prise en main du 2.0 TSi 190 DSG7 4Motion

Nous sommes une équipe de 20 blogueurs à s’être déplacé pour les essais. Rapidement, on nous conduit à la descente de l’avion vers la salle de briefing. À peine le temps de piocher dans le buffet qu’on a droit à une courte présentation du véhicule. Nous aurons à notre disposition une vingtaine de véhicules dans des coloris et motorisations différentes. Donc direction le parking pour récupérer ma monture.

C’est le staff VW allemand qui nous encadrera durant toute l’opération. Je n’imaginais pas devoir parler anglais avec mon accent de m**** et ma difficile compréhension de cette langue pas si compliquée somme toute. J’arrive tout de même à me faire comprendre et me retrouve assis dans un T-Roc avec le bloc 2.0 TSi de 190ch avec la boîte DSG7 que je voulais.

Finalement, je ne me débrouille pas si mal. Ensuite, il fallait opter entre plusieurs parcours. Le premier prenait 2h sur des routes plutôt rapides tandis que les deux autres empruntaient des routes avec des virages à volonté. Ma décision était déjà prise, j’allais déjà aller manger un morceau à l’hôtel et ensuite j’attaquerai les itinéraires choisis par le staff VW.

Avant de prendre le volant, je dois vous dire que je n’avais encore jamais mis les pieds au Portugal et encore moins roulé sur ces magnifiques routes. Alors ne vous étonnez pas de voir des « waouh » à tout va. Allez en route! Je quitte le parking et me retrouve rapidement sur une voie rapide. Paris, sa grisaille et sa dizaine de degrés sont bien loin derrière moi. Le soleil est bien au rendez-vous et je ne suis plus habitué à ces 30 degrés.

Concentration maximale sur le trafic et les limitations portugaises, j’en aurai presque oublié que j’avais la boîte automatique. Je retrouve le confort et l’étalement parfait de cette boîte DSG. Le T-Roc se montre agile et prévenant. Inattentif un instant, le système de freinage, appelé Front Assist avec freinage automatique, anticipe mon action et vient freiner à ma place jusqu’à temps que je reprenne le contrôle. Ça n’était pas prévu bien entendu mais cette aide est bluffante et rassurante. On embarque également un régulateur de vitesse actif, la détection des piétons et le Lane Assist avec correction de la trajectoire. La route jusqu’à l’hôtel est plutôt agréable puisque je longe l’océan par moment.

L’autre point fort sur ce T-Roc est son immense écran de 11 pouces. Ce système, Active Info Display, vous coûtera 540€. Ce cockpit interactif est une véritable réussite. Sur les deux modèles essayés, nous avions besoin d’utiliser le système de navigation constamment et je dois dire que je n’ai pas réussi à m’en passer. Attention tout de même à contrôler sa vitesse car l’affichage, situé en bas à droite de la carte, reste discret. Autour de cette info divertissement, on retrouve également les infos concernant la navigation ainsi que la jauge du carburant et la température moteur. Ces compteurs numériques constituent une sacré avancée vu qu’ils remplacent les compteurs à aiguilles.

Les kilomètres défilent et me voilà déjà arrivé à destination. L’hôtel Oitavos est juste dingue! C’est immense, que ce soit pour le bâtiment en lui-même, la piscine, le parcours de golf: tout est grandiose. Nous sommes vraiment reçus comme des rois! Je dépose la voiture et me dirige vers le buffet/barbecue qui m’attend sur la terrasse. Je ne veux pas perdre trop de temps donc j’avale de quoi me faire tenir jusqu’au repas du soir et décide d’aller déposer mes affaires dans ma chambre.

Premier parcours: 33 kms petites routes et autoroutes

Quelques minutes plus tard, me revoilà dans le hall d’accueil pour récupérer les clés de mon T-Roc. Je reprends la même motorisation essence que le matin. Allons voir ce que vaut ce TSi sur ce parcours!

Sortie de l’hôtel, ligne droite, pied dedans: les 190 ch répondent parfaitement à l’appel. Je suis les indications du GPS en longeant la côte avant de m’engouffrer dans les petites rues du village voisin. Le T-Roc est génial pour ça car il se faufile partout. Avec son petit gabarit de 4,20m de long, il reprend les mêmes proportions que la Polo. Le coloris « White Silver » que j’ai choisi reste discret mais quelques personnes se retournent quand même sur mon passage.

Je décide de m’approcher un peu plus de l’Océan pour découvrir un coin de paradis pour surfeurs. Le lieu sera parfait pour faire quelques photos avec cette population jeune, marché destiné à la vente de ce petit SUV. En revanche, à part mettre des barres de toit, je ne suis pas certain que la planche rentre entièrement.

La séance photo terminée, je reprends la route. Le reste du parcours me fait emprunter un bout d’autoroute qui me permet de tester un peu les performances du véhicule. Le 2.0 TSi de 190ch n’est pas le plus petit bloc disponible sur ce T-Roc mais je trouve qu’il n’y a pas besoin de plus de puissance. Comme daily, il fera amplement l’affaire grâce à ses 320 Nm de couple disponible dès 1500 tr/min. Et sur la balance, il affiche un peu plus de 1,4 tonnes. C’est correct pour ce genre de véhicule. J’emprunte également un parcours urbain me permettant de constater et je termine ma boucle en repassant devant l’hôtel.

Deuxième parcours: 60 kms de route mixte

Pour le restant de l’après-midi, j’ai décidé de garder la même motorisation. Mais cette fois-ci, je vais rouler un peu plus! Je prends la boucle moyenne qui emprunte des routes tortueuses, le bord de mer et je l’espère des spots sympas pour les photos. Et c’est réussi!

Mon SUV dispose du système 4Motion qui permet de passer en mode OffRoad. Ce mode joue sur la gestion de la boîte de vitesse, la transmission intégrale ainsi que l’anti-patinage. Ça fonctionne plutôt bien mais est-ce que les clients achèteront ce SUV compact pour aller crapahuter dans les chemins escarpés ?

Un petit coin à l’ombre me permet de prendre de la hauteur et d’admirer le design général du véhicule. Sa couleur bi-ton, en option, est discrète dans ce coloris. Ma configuration comprend également les projecteurs full LED à 1170€ et des jantes en 19″ à 640€. En revanche, j’ai été surpris de ne pas avoir de caméra de recul ou de keyless lors de mon essai. Ces éléments de confort sont absents sur nos versions importées d’Allemagne mais seront disponibles lors des commandes.

A l’intérieur, la personnalisation n’a pas été poussée donc on retrouve des couleurs sombres. De quoi se croire à bord d’une Golf ! On y trouve un système audio Beats qui coûte 600€. Pas indispensable à mon goût sauf si vous aimez les basses. On a également un chargeur de Smartphone à induction qui est couplé à un second port USB pour le prix de 450€.

Ne vous fiez pas à la photo, la consommation moyenne sur la journée tournait plus autour de 8,5L/100km. Vous pourrez jouer un peu sur la consommation grâce aux palettes au volant qui vous permettront de soulager un peu le moteur à certains moments.

Ma journée se termine sur des routes pavées qui confirment le comportement routier confortable de ce T-Roc. Il est temps de retourner à l’hôtel et de profiter un peu de ses avantages.

19h00 et 28°C, un plouf s’impose ! La soirée se poursuit autour d’une coupe de champagne où nous échangeons nos impressions sur ce nouveau SUV. Après s’être restauré, direction la somptueuse chambre…

Essai du 2.0 TDi 150 DSG7 4Motion

Pour cette nouvelle et dernière journée sur les terres portugaises, j’ai décidé de changer de monture. Aujourd’hui, je switche en choisissant le 2.0 TDi 150 DSG7 4Motion. Petit plus, il est configuré avec, je trouve, le magnifique Jaune Curcuma.

Dans sa version « First Edition », on retrouve les mêmes équipements que la version essence. Je retrouve la boîte DSG7, sans à-coups, agréable mais avec un mode sport un peu lent. Le diesel dispose d’un couple maxi de 340 Nm à partir de 1450 tr/min. Du fait de la motorisation, le poids est en hausse de 35kg. Mais cela n’influe en rien sur le comportement routier ou du moins, ce n’est pas flagrant. J’ai d’ailleurs trouvé une similitude avec le comportement de la Golf VII.

La différence, hormis visuelle, se fait également avec la position haute de l’assise dû au rehaussement du véhicule. Ce  T-Roc dispose également d’un très bon rayon de braquage.

Sur route, le TDi est confortable et, à ma plus grande surprise, silencieux. La consommation moyenne en ville tourne autour des 5,5L/100km et passe à 7 litres en mixte.

D’un point de vue design, le T-Roc marque des points face à ses rivales, l’Opel Mokka X ou la Fiat 500X. Son look fait sensation. On a une coupe arrière totalement nouvelle chez VW. Et honnêtement, le changement fait du bien.

A bord, l’ambiance se veut bien plus fun que ma configuration de la veille. Les plastiques noirs s’ornent d’inserts couleur carrosserie. Au premier regard, ça paraît agressif mais cela lui va plutôt bien. Ce SUV compact est débridé niveau look et personnalisation. A l’arrière, on trouve une banquette 1/3-2/3 avec un accoudoir central qui sert également de trappe à ski. Comme la plupart des véhicules, oubliez la place du milieu. Pour le coffre, notre version d’essai dispose de 392 litres. Il est vrai que c’est peu mais si vous n’optez pas pour le système 4Motion, vous augmenterez sa capacité de 53 litres.

Je profite des derniers moments au bord de l’Océan et reprend la route direction Lisbonne. Il est temps pour moi de reprendre l’avion et de renter à Paris. Je garde un excellent souvenir de cette magnifique région et de ces deux jours d’essai au volant du nouveau T-Roc.

Bilan

Ce nouveau T-Roc trouve sa place entre la Golf et le Tiguan. Il est clairement destiné à un marché plus jeune de par son style mais aussi grâce à sa large gamme de personnalisation. Couleur unie ou bi-ton, intérieur sobre ou totalement fun, tout est possible ! La seule limite sera votre imagination et votre budget. Malheureusement, à sa sortie en France, toutes les motorisations et finitions ne seront pas disponibles.

Pour ma part, je suis totalement emballé par ce T-Roc. Son gabarit m’attire davantage que celui de ses grand-frères, le Tiguan et le Touareg. D’un point de vue motorisation, mon choix se porte sur le 1,5 TSi 150ch. Pourquoi le TSi? Le TSi est moins coûteux que le TDi, 1900€ de différence suivant la cylindrée. Pourquoi le 150 et pas le 190 ? Le 190 est certes plus puissant mais à quoi ça sert maintenant sur nos routes si limitées. De plus, il est plus gourmand et plus coûteux à cause du malus écologique. Et pour finir, le TSi 150 n’embarque pas le système 4Motion qui n’est pas indispensable à mes yeux.

Bref, ce T-Roc se veut jeune et compte se faire une place parmi une gamme de véhicules déjà bien fournie. Mais attention à ne pas se brûler les ailes avec ces tarifs. La configuration du diesel porte le prix à plus de 44k€ tout de même…

Remerciements

Je tiens à remercier VW France et plus particulièrement Arnaud pour m’avoir convié à cet essai. J’ai pris un immense plaisir à découvrir ce nouveau T-Roc dans une région magnifique. Merci également à JB pour m’avoir fait confiance et permis de prendre sa place lors de ces essais internationaux.

Quelques photos…

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