5h : le réveil sonne dans l’appartement. A peine remis de mes émotions avec Jaguar la veille, il est temps pour moi de prendre le large. Direction Marseille et la Camargue pour essayer la nouvelle Coccinelle dans ses trois versions : Dune, Denim et Design.
Décollage imminent
Trempé de la tête aux pieds, c’est sans regret, qu’assis dans le bus, je me dirige vers l’aéroport d’Orly. Un coup d’œil à la météo, ils annoncent entre 15 et 20 degrés tout au long de la journée et surtout, pas de pluie ! Idéal pour décapoter la Coccinelle pour les modèles cabriolets.
Arrivé à l’aéroport, je retrouve Florian qui m’a gentiment invité à cette journée de présentation nationale. Nous sommes une dizaine de bloggeurs Auto et LifeStyle à être convié à l’événement. Le billet enregistré et la fouille effectuée, il est temps pour nous de quitter le temps maussade de Paris.
Une heure plus tard, nous voilà arrivés à Marseille. Les nuages sont toujours présents mais la pluie a cessé de tomber.
A peine débarqués, on rejoint le parking souterrain de l’aéroport où une armée de Coccinelle nous y attend. Les trois versions sont disponibles que ce soit en coupé ou en cabriolet.
Présentation de la Coccinelle
Petit retour en arrière dans les années sombre de l’Allemagne. En 1938, c’est à la demande d’Adolf Hitler que l’ingénieur autrichien Ferdinand Porsche conçoit la « voiture du peuple », plus communément appelée Coccinelle. La version cabriolet apparaît en 1949. La millionième voiture sort des usines de Wolfsburg le 5 Août 1955. Ce n’est qu’en 1978 que sa production est arrêtée en Allemagne ainsi que ses ventes en Europe. En revanche, il faudra attendre 2003 pour voir la production s’arrêter définitivement au Mexique après près de 21,5 millions d’exemplaires produits !
En 1998, Volkswagen décide de ressusciter le mythe en présentant la « New Beetle ». Produite jusqu’en 2011, il s’en écoulera seulement 26 000 en France. S’ensuit la Coccinelle III où 14 000 coupés et 6 400 cabriolets trouvent preneurs. Puis en 2016, la marque décide de restyler la gamme. En plus du modèle classique, il existe désormais plusieurs séries spéciales : Denim, Couture Exclusive, Design et Dune.
Durant cette journée, c’est sur la version Dune que mon choix s’est porté. Inspirée des légendaires Coccinelle de course engagées dans la Baja 1000 (épreuve tout-terrain au Mexique) des années 70, elle apparaît à Los Angeles en 2000 sous la forme d’un concept. L’opération est renouvelée à Détroit en 2014 avec la Coccinelle III avant d’être enfin produite en 2016.
Prenons la route
Il est déjà 10h30 et il nous faut rejoindre la première étape de notre périple camarguais à 110 km de l’aéroport. Avec Vincent, rédacteur à « Le Billet Auto », nous optons pour la Coccinelle Dune coupé équipée du 2.0 TDI 150 en boite manuelle à 6 vitesses.
Pour commencer notre trajet, je le laisse prendre le volant. J’en profite pour inspecter l’habitacle. Petite attention de la part de VW, le compartiment de la console centrale est rempli de bonbons et de bouteilles d’eau. On apprécie l’assise avec des sièges enveloppants au motif bicolore. Trois cadrans situés au centre de la planche de bord nous indiquent la température d’huile, le chronomètre et la pression de suralimentation. Je trouve ça gadget mais cela apporte une touche de sportivité. Se trouvant à bord d’une voiture que je qualifierai d’atypique, les éléments au coloris de la carrosserie ornant le tableau de bord lui vont bien. En revanche, les revêtements en plastiques durs ne sont agréables ni au toucher ni visuellement. On remarque rapidement qu’un plastique côté passager arrière grince en fonction du revêtement de la route.
On décide d’inverser les rôles à la moitié du trajet. Je trouvais désagréable le son du diesel à froid et à bas régime mais lorsque l’on roule sur des portions de routes à 90km/h ou 110km/h, on ne s’en plaint plus. Equipée d’une boîte méca à 6 rapports, le 2.0 TDI manque un peu de couple à bas régime quand on effectue des relances. Une fois les grands axes quittés, on se retrouve sur des petites routes sinueuses et cela me permet de tester son comportement. La voiture réagit bien aux changements de directions brusques et sa tenue de route est appréciable. Il est temps d’arrêter de jouer car nous arrivons à destination. Le chemin parsemé de trous et détrempé nous oblige à salir notre Cox. Une fois garé, j’en profite quand même pour faire quelques photos.
A table !
En attendant les retardataires, nous prenons le temps de faire le tour des voitures afin d’observer les différences de finitions. Entre blogueurs, on échange sur nos premières impressions autour d’un verre.
Pour respecter notre carnet de route de la journée, on nous invite à passer à table.
Au bout du pont, on découvre ce site paradisiaque qu’est le Mas de la Fouque. Situé à proximité de Saintes Maries de la Mer, ce complexe luxueux nous a permis de passer un moment très plaisant.
Menu copieux mais il m’a été agréable de goûter pour la première fois du taureau. On a également pu faire la rencontre de Marius, la mascotte du Mas.
On remonte en selle !
Après s’être régalés, il est temps pour nous de remonter en selle. Deux activités s’offrent à nous. Nous avons le choix entre aller faire des photos en bord de mer avec le véhicule de notre choix ou bien aller se promener à cheval en pleine Camargue. N’étant jamais monté à cheval, j’opte pour cette option. On réorganise les binômes et je me retrouve avec Léa, bloggeuse LifeStyle sur « Leamstramgram ».
Le ciel commence à se dégager donc nous optons pour la version cabriolet de la Dune. Je retrouve le plaisir de conduite et sonore du moteur essence. Notre Cox est cette fois-ci équipé du 1.4 TSI 150ch. Nous passons également de la boîte méca à la boîte auto DSG7.
Le trajet est court pour aller jusqu’au centre équestre « Les Arnelles » mais le peu de personnes que l’on croise sur notre route se retournent. En effet, avec sa peinture « Sandstorm », on ne passe pas inaperçus. On retrouve de série sur notre modèle, des jantes en 18″ couleur carrosserie. Une fois l’IPhone connecté grâce au système Car-Net, on apprécie le système audio de marque Fender. Une première pour moi de rouler en cabriolet et la promenade à cheval qui suit l’est aussi.
En ayant quitté Paris le matin avec la pluie et moins de 10 degrés, le soleil camarguais et les 18 degrés nous réjouissent ! A peine descendus de cheval, on continue notre route en rejoignant les autres pour faire des photos en bord de mer.
Le timing est serré mais le staff VW met tout en œuvre pour que cette journée soit parfaite. On rejoint les autres sur la plage Est de Saintes Maries de la Mer pour une séance photos chronométrée. Le décor est idéal pour ce cabriolet surélevé.
Déjà la fin…
Afin de ne pas louper notre avion, il est déjà l’heure de rentrer à Marseille. Une centaine de kilomètres nous attend, il ne faut donc pas tarder. On rattrape les voies rapides après Arles. Voyant des nuages menaçants apparaître, je décide de refermer le toit souple de la Cox. Rien de plus facile, une aire de repos, une vitesse réduite (à peu près 30 km/h) et le tour est joué, quasiment pas de temps perdu !
Avec le peu de circulation et les deux voies, on en profite pour faire quelques clichés en roulant.
Et un peu avant d’arriver sur Marseille, c’est la douche froide. Heureusement que nous avions refermé le toit !
Arrivés dans le parking de l’aéroport, on fait nos adieux aux Cox et on s’empresse d’aller nous enregistrer. Le timing était parfait ! Chacun repart avec des petits cadeaux et nous ne passons pas inaperçus dans l’aéroport avec nos dizaines de valises « Coccinelle » offertes par la marque.
Ce n’est qu’une fois posés dans l’avion que l’on se rend compte du rythme assez soutenu de la journée mais quel pied ! C’était une journée découverte pour ma part avec cette nouvelle Coccinelle déclinée en version Dune, des rencontres que ce soit avec le staff VW mais aussi les autres bloggeurs, des endroits rêvés et des activités « surprises » toujours agréables à vivre. Alors un grand merci à toi Florian pour l’invitation !
Remerciements
Je tiens à remercier de nouveau Florian pour l’invitation et sa bonne humeur (surtout à table !), Osmany, ventriloque de perroquet et pilote de drône ainsi que le staff VW qui nous a accompagné toute la journée et entretenu les véhicules. On recommence quand ?
Quelques photos…
Sources et images
Arnaud Demasier, RS Photographie
04/05/2017 at 13:21
je me suis régalée de ce beau balai de cox aux couleurs magnifiques… Pour ma part je vais me laisser tenter par la DUNE couleur sable !! et pourquoi ne pas avoir choisi ma petite personne pour aller faire un tour dans la Camargue en roulant cheveux au vent… Tant pis… mais dommage.. j’aurai été surement plus rapide à l’acheter…
Bravo pour ce reportage vivant qui sort de l’ordinaire..
Patricia
31/07/2017 at 13:27
Merci Patricia!
Vous avez fait un excellent choix avec cette configuration qui est pour moi la meilleure.
Merci pour votre message et ravi que cela vous est plu!
Arnaud