Partager la publication "Opel & Vauxhall filiales européennes de General Motors go to pass Groupe PSA #Debriefing"
Acquisition historique, ce lundi 6 mars 2017, le Groupe PSA a annoncé officiellement l’acquisition d’Opel, la filiale européenne de General Motors, ainsi que sa filiale sister, Vauxhall. Débriefing de la conférence de presse organisé ce matin à 9h15. Dossier Heritage Business & Livetweet 2017 Press Conference, Paris.
Opel 1862 Frankfurt, 1929 GM in USA to 2017 PSA back in Europe
Avant 2017,
Opel est un constructeur automobile allemand, filiale du groupe américain General Motors. Opel est aujourd’hui présent en Europe, en Afrique, en Asie et en Océanie. Mais Opel est peu présent en Amérique, continent étant plutôt dédié à General Motors et les autres marques du groupe.
Former GM automotive brands include McLaughlin, Oakland, Oldsmobile, Pontiac, Hummer, Opel, Vauxhall, Saab, and Saturn. General Motors produces vehicles in more than 30 countries under 10 brands: Chevrolet, Buick, GMC, Cadillac, Holden, HSV, Wuling, Baojun, Jie Fang, and Ravon.
En effet, Opel fait partie du groupe General Motors depuis 1929. La marque a partagé ou partage certains de ses modèles avec Vauxhall, Buick, Chevrolet, Holden, Saturn, ou encore Isuzu.
Back to 1862
Opel 1862 born Frankfurt
Opel …il était une fois…
Adam Opel, fils d’un ferronnier allemand de Rüsselsheim. Durant l’été 1858, à Paris, il eut l’idée de fabriquer des machines à coudre, toute nouvelle invention du français Barthélemy Thimonnier. Revenu en Allemagne, il construisit, à vingt-cinq ans, sa première machine à coudre à la main, dans l’atelier de son père. Cependant, les possibilités de production sont insuffisantes dans l’atelier paternel, où il ne fabriqua en tout que cinq machines.
En 1863, Adam Opel transforma une grange abandonnée en usine. La grange appartenait à son oncle, qui était également son soutien financier.
Augmenter la production signifie songer à un réseau de distribution. Avec son frère Wilhelm, Adam Opel installa la première succursale en Allemagne, dans la métropole économique de Francfort en 1873. Les exportations vers l’ouest démarrent, principalement vers la France, et peu après, vers la Russie, les États-Unis et l’Inde. Petit à petit la production en grande série s’installe, grâce à des procédés de fabrication très mécanisés.
En 1882, la société continua à se développer. Par deux fois au cours des années 1880, l’usine subit des agrandissements importants. Un moteur à vapeur de quarante chevaux est installé. En 1884, l’effectif atteignait 240 personnes.
En 1886, la diversification intervient avec la fabrication de bicyclettes. Un modèle anglais de vélocipède est d’abord produit, suivi un an plus tard du premier modèle de sécurité avec un cadre surbaissé.
Adam Opel s’éteignit le 8 septembre 1895. Sa femme Sophie Marie hérita de la majorité des parts de l’entreprise. Par après, sa femme Sophie poursuivit son entreprise, aidée des frères aînés, Carl et Wilhelm. Opel emploie alors 1500 personnes, mais le secteur doit faire face à la crise ; la concurrence est rude, les prix chutent, et les ventes aussi. Il faut diversifier la production.
En 1899, le nouveau créneau devient l’automobile. Opel achète licence de production et usine à Friedrich Lutzman, maître serrurier de la cour, et démarre la production d’automobiles avec la Opel Patent Motor Car, System Lutzmann. Fritz (Friedrich) Opel et son frère Wilhelm ont procédé au rachat, et gèrent de concert les toutes nouvelles lignes de montage. L’usine est transférée à Rüsselsheim.
En 1901, Opel commence à produire des motocyclettes. Parallèlement, des améliorations sont apportées à la production d’automobiles : un contrat avec le pionnier de l’automobile française, Alexandre Darracq, scelle la première aventure internationale de la société.
Opel – logotype
Le logo d’Opel est un éclair (blitz en allemand) traversant un cercle, on pourrait y voir une lettre « Z » déformé et étiré horizontalement. Ce logo est utilisé depuis 1964 avec quelques modifications mineures, qui n’ont pas changé la simplicité et la clarté de ce logo. Il est né de la fusion d’un zeppelin, symbole de modernité, traversant un cercle, qui est utilisé à partir des années 1930, et l’éclair stylisé qui caractérisait originalement que le camion Opel Blitz – Blitz signifiant « éclair » en allemand. Le « camion volant » provient d’une mascotte de capot qui était originalement le bouchon de radiateur.
1928, Opel le 1er constructeur en Allemagne
En 1924, Opel investit un million de marks or dans la modernisation de sa production automobile et devient le premier constructeur allemand à passer à la production à grande échelle grâce à l’introduction de la construction à la chaîne. Cela ouvre la voie à la production en très grande série.
GM buy Vauxhall (EN) US$2.5 million
In 1925, GM bought Vauxhall of England, and then in 1929 went on to acquire an 80% stake in German automobile manufacturer Opel.
On 16 November 1925, Vauxhall was acquired by General Motors Corporation for US$2.5 million. The company’s image and target market were gently but firmly changed over the next five and more years, marked particularly by the introduction in late 1930 of the low-cost two-litre Vauxhall Cadet and the next year the first Bedford truck, which was Chevrolet based.
En 1926, de nouvelles méthodes de production sont introduites. À partir de 1925, les châssis en acier remplacent peu à peu ceux en bois. Des presses hydrauliques réalisent les panneaux de carrosserie en quelques secondes. Grâce à la toute nouvelle technique de soudure par points, des ouvriers spécialisés raccordent les panneaux de carrosserie. Les techniques de mise en peinture sont également révolutionnaires. Les peintures peuvent être appliquées au pistolet et sèchent en quelques secondes.
En 1928, en maîtrisant 37,5 % du marché, Opel est le premier constructeur d’Allemagne. Les quelque 8 000 employés fabriquent 42 771 voitures par an.
Opel 1929 GM in USA
En 1929, au cœur de la Grande Dépression, les frères Opel décident de céder 80 % de leurs actions Opel à General Motors. Un an plus tard, GM acquiert les 20 % restants. Après la dépression, les affaires commencent à reprendre. Opel est le premier constructeur allemand à lancer une compagnie d’assurance. La Banque Opel, filiale de GMAC est créée pour permettre l’achat à crédit. En 1931, Opel produit cent mille automobiles.
En 1939, Opel est l’un des constructeurs le plus important et le plus moderne d’Europe. Il emploie 25 374 ouvriers. À Rüsselsheim, l’entreprise construit sa propre gare de chemin de fer. L’usine Opel de Brandenbourg changea ses activités pour produire des camions (Opel Blitz) pour la Wehrmacht, tandis que celle de Russelsheim travailla pour la Luftwaffe, en assemblant des avions tels le JU-88, cheval de bataille de la flotte de bombardiers allemande.
En 1944, les usines de Rüsselsheim et de Brandebourg sont détruites. Environ la moitié des lignes de production et des bureaux ont été réduits à l’état de ruines lors des attaques des bombardiers alliés. Immédiatement après la guerre, les anciens employés d’Opel commencent à reconstruire l’usine de Rüsselsheim. La production reprend en 1946.
En avril 1966, un nouveau centre d’essais Opel ouvre à Dudenhofen (Hesse). Une nouvelle usine de fabrication de composants est ouverte à Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat), c’est la troisième implantation d’Opel en Allemagne.
Since 1980, Vauxhall products have been largely identical to those of Opel, GM’s German subsidiary, and most models are principally engineered in Rüsselsheim, Germany.
En 1982, une nouvelle usine ouvre à Saragosse en Espagne.
En 1990, Opel est le premier constructeur européen à lancer le travail en équipes à grande échelle. Une équipe était composée de six à douze ouvriers.
En 1991, une nouvelle usine ouvre à Eisenach (Allemagne).
En 1998, le nouveau siège social Adam Opel AG est créé à Rüsselsheim.
En février 2002, Opel inaugure officiellement sa nouvelle usine de Rüsselsheim et rénove son image de marque. La charte graphique est modernisée.
General Motors crisis
En février 2009, la maison mère d’Opel, General Motors est en grande difficulté financière. Elle annonce son intention de se séparer progressivement d’Opel en vendant entre 50 et 75 % de son capital. Le 30 mai 2009, l’État allemand autorise la cession d’Opel au constructeur de pièces canadien Magna, alors que Fiat était pressenti pour son rachat.
La banque russe à capitaux publics Sberbank et ainsi que le constructeur russe GAZ participent au plan de reprise. Le nouvel actionnariat devrait se constituer comme suit : General Motors (35%), Sberbank (35%), Magna (20%), salariés (10%).
Après quelques mois d’incertitudes et de remous politiques, General Motors a signé le 11 septembre 2009 un accord prévoyant de céder Opel à Magna International et à un groupe d’investisseurs russes avant le 30 novembre. Magna s’est engagé à investir 500 million € dans les opérations, alors que le gouvernement allemand s’est engagé à financer le plan de redressement en offrant des prêts pouvant atteindre 4,5 milliards €. Mais début novembre, le conseil d’administration de GM revient sur sa décision, provoquant la colère des autorités allemandes, espagnoles et russes…
En 2010, Opel annonce la fermeture de son usine d’Anvers en Belgique. En octobre 2010 la production s’arrête. C’est la maison d’enchères Troostwijk qui est finalement chargée de vendre 6 000 lots de matériels sur Internet.
En 2011, Opel change de patron et c’est Karl-Friedrich Stracke qui est nommé nouveau directeur d’Opel par General Motors.
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Opel & Peugeot-Citroën
En 2012, les médias font état d’un possible rapprochement entre Opel et Peugeot-Citroën. Depuis l’annonce d’une alliance stratégique entre PSA et GM, la question d’un partage de production entre les deux groupes en Europe fait couler beaucoup d’encre.
PSA, tombé dans le rouge au premier semestre 2012 à cause de la chute des ventes de voitures en Europe, a toujours assuré qu’Opel et lui-même devaient redresser leur situation financière chacun de son côté, indépendamment de l’alliance forgée au début de l’année.
Les deux groupes doivent alors faire le point sur plusieurs pistes de travail en commun sur les petites voitures, les monospaces et les crossovers, les grandes routières et les boîtes de vitesses de dernière génération.
Etre ok avant de…
En juillet 2012, Thomas Sedran devient le nouveau patron d’Opel par intérim et succède à Karl-Friedrich Stracke
En 2012, General Motors s’allie avec PSA et acquiert 7% de son capital, mais cette alliance ne durera que deux ans. L’alliance capitalistique est dénouée mais quelques projets industriels communs se concrétisent, sans toutefois empêcher une érosion des ventes d’Opel.
Le 31 janvier 2013, l’allemand Karl-Thomas Neumann, ancien responsable de Volkswagen en Chine, succède à Thomas Sedran à la direction d’Opel.
Le 23 juillet 2014, Opel annonce l’ouverture d’un nouveau centre de recherche à Rüsselsheim sur les moteurs de demain.
L’équilibre entre Peugeot et Citroën
Depuis l’avènement à la présidence du groupe PSA de Jean-Martin Folz, la cohabitation Peugeot-Citroën semble avoir trouvé un équilibre. Les deux marques assument leurs différences et les économies de coûts ne se font plus au détriment du style. Les C1, C2, C3, C4 et C5 restylée possèdent une forte identité stylistique fixée sous l’impulsion de Jean-Pierre Ploué, le directeur du style Citroën et successeur de Flaminio Bertoni (designer des Traction, DS, 2CV, Ami 6) ou Robert Opron (SM, GS, CX).
En avril 2006, la C6 est mise en vente : elle a plusieurs aspects de la CX (vitre arrière concave), mais son originalité ne convainc pas. En revanche, les monospaces Xsara Picasso, C4 Picasso (5 et 7 places) puis C3 Picasso sont de forts succès qui tirent la marque vers le haut. Ainsi, en mars 2009, Citroën obtient 16,1 % de part de marché en France non loin des 16,4 % de Peugeot et signe ainsi son meilleur résultat depuis 35 ans.
L’ancienne usine de Paris (XVe arrondissement), sur les rives de la Seine quai de Javel, a été transformée après sa démolition en un vaste parc public (Parc André-Citroën) ceinturé d’un programme de logements et de bâtiments tertiaires. Les usines historiques de Citroën sont à Aulnay-sous-Bois, Rennes-la-Janais et Vigo (Espagne), mais les usines du groupe PSA Peugeot Citroën fabriquent maintenant indifféremment des véhicules des deux marques.
En 2006, les ventes mondiales du groupe, à 3 365 900 (dont 68,22 % en Europe, 13,8 % de part de marché), ont baissé de 0,7 %, dont 1 959 800 (dont 62,50 % en Europe, 7,4 % de part de marché) pour Peugeot, (+1,8 %) et 1 406 100 (dont 76,19 % en Europe, 6,4 % de part de marché) pour Citroën (+0,8 %). Folz annonce son départ. Christian Streiff est choisi fin 2006 et lui succède début 2007.
PSA annonce 4 800 suppressions d’emplois par départs volontaires majoritairement en France en avril 2007, expliquant que le groupe est dimensionné pour produire 4 millions de véhicules alors qu’il n’en vend que 3,4 millions.
Au premier trimestre 2009, le chiffre d’affaires a progressé de 6,5 %.
Identité de marque de Citroën
Le logo Citroën a évolué au cours du temps. Avant-guerre, il bénéficiait d’un traitement jaune sur fond bleu.
Après-guerre, on retrouve des chevrons plus discrets, généralement sur fond blanc. À la recherche d’une nouvelle image durant les années 1980, le logo devient blanc sur fond rouge pour donner une impression de dynamisme (cette évolution a été soulignée par la publicité « les chevrons voient rouge »).
Le 5 février 2009, Citroën dévoila une version modernisée du logo, désormais en trois dimensions, pour succéder à celui-ci déjà vieux de 24 ans, renouvelant ainsi toute l’identité Citroën, des brochures aux concessions.
Cap 2010 Groupe PSA
Le groupe annonce un plan stratégique Cap 2010 qui prévoit une forte croissance à l’international et une baisse des frais de structures (10 % des cadres ont quitté le groupe en 2007), une plus grande différentiation des deux marques combiné à un approfondissement des synergies internes, afin de parvenir à une remontée de la rentabilité vers 6 %. L’objectif est alors de retrouver une part de marché de 15,5 % en Europe en y vendant 300 000 unités de plus entre 2006 et 2010 (dont un quart proviendra de la hausse des utilitaires légers).
Nouveau moteur (essence 3 cylindres) de croissance
Prenant acte que la progression du diesel touche à sa fin, PSA a annoncé le lancement en 2010-2011 d’un nouveau moteur essence tri-cylindre de 70 à 100 ch avec pour objectif des émissions de moins de 100 g de CO2 par km. Produit à Trémery dès 2010, il doit être fabriqué à terme à 1 million de moteurs EB par an. Dans la même veine écologique/bon marché, Citroën a confirmé vouloir industrialiser pour 2012 le projet C-Cactus, « voiture essentielle » ne disposant « que des pièces nécessaires » (soit deux fois moins que sur un véhicule classique dans l’habitacle), à la vitesse limitée à 130 km/h. Enfin, PSA a confirmé ensuite le lancement début 2011 d’une Peugeot électrique en partenariat avec Mitsubishi et deux hybrides diesel/électrique dotés de la technologie Hybrid4 présentée au Mondial de l’automobile sur la base des Peugeot 3008 et la Citroën DS5.
Au 1er semestre 2008, PSA tient ses objectifs avec une croissance des ventes mondiales de 4,6 % et trouve en la Peugeot 308 et la Citroën C5 II deux succès alors que le groupe conforte son leadership européen dans les utilitaires légers. Toutefois, la baisse des marchés européens à la suite de la crise financière de l’été 2008 oblige le groupe à des mesures de réduction brutale de la production en Europe.
Encore en ligne avec l’objectif de Cap 2010 au premier semestre (3,7 % de marge opérationnelle pour le groupe avec 1,11 milliard d’euros), la crise économique a dégradé les comptes dans la dernière partie de l’année (-2,3 % avec une perte de 565 millions d’euros au deuxième semestre). PSA annonce une marge opérationnelle 2008 de 550 millions et une perte nette de 343 millions d’euros. Le chiffre d’affaires est en recul de 7,4 % à 54,35 milliards d’euros. PSA prévoit une baisse de ses ventes de 20 % en 2009 et un maintien à ce niveau en 2010, soit 2,6 millions de voitures (contre 3,26 millions en 2008). Le plan de 3 500 départs annoncé en 2008 passe à 11 000. Ces mauvais résultats et des tensions avec la Famille Peugeot conduisent le 29 mars 2009 au limogeage de Christian Streiff, remplacé par Philippe Varin.
Philippe Varin annonce pour le premier semestre 2009 une perte nette de 962 millions d’euros et un chiffre d’affaires en baisse de 22 %. En suivant les orientations du président du conseil de surveillance Thierry Peugeot, Varin confirme vouloir « approfondir nos coopérations techniques avec nos partenaires actuels (…) Nous étudierons les opportunités d’alliances dans les pays émergents. À condition de rester indépendants, de créer de la valeur, et que ce soit cohérent avec notre stratégie », notamment afin de renforcer significativement le groupe hors Europe.
En sus des véhicules faiblement émetteurs et d’une variante du véhicule électrique iMiEV de Mitsubishi, il annonce le lancement d’un hybride rechargeable émettant environ 50 g/km. Il vise alors une part de marché en Europe de 14 % et un retour à la rentabilité courant 2010.
En août 2009, le groupe doit faire face à l’abaissement de sa notation par Standard & Poor’s de « BBB-/A-3 » à « BB+/B », qui le fait tomber dans la catégorie spéculative de ‘junk bonds’. Malgré un redressement au second semestre, PSA finit l’année avec une perte nette de 1,16 milliard d’euros.
Groupe PSA & Mitsubishi Motors team up
Le 3 décembre 2009, le groupe PSA annonce étudier un rapprochement avec Mitsubishi Motors. Cependant cette alliance capitalistique avorte, les deux groupes annonçant le seul renforcement de leurs coopérations industrielles.
Pour devenir global, PSA ambitionne de se renforcer significativement d’ici 2015 en Chine (en passant de 3 % à 8 % de part de marché) et au Brésil en adaptant mieux ses produits à la clientèle locale. En Chine, le groupe réfléchit à la construction en 2010 d’une troisième usine avec Dong Feng et fonde le 9 juillet 2010 une nouvelle coentreprise avec Chang’an pour produire la ligne DS de Citroën, puis des utilitaires légers et des véhicules low-cost sous une troisième marque. En juin, PSA nomme Grégoire Olivier directeur des opérations en Asie ; c’est le premier membre du directoire installé en permanence à l’étranger, y décide le lancement de ses moteurs essence les plus modernes puis y présente un modèle en première mondiale, la Citroën DS5.
En grave difficulté en Europe, la Chine devient au premier trimestre 2013 le premier marché mondial de PSA.
2012 Groupe PSA crisis
Le 12 juillet 2012, le groupe annonce la suppression de 8 000 postes en France et l’arrêt du site d’Aulnay-sous-Bois pour 2014. Le même jour, l’action de PSA Peugeot Citroën passe sous les 7 euros et atteint son plus bas historique.
Le 25 juillet 2012, le constructeur annonce une perte nette de 819 millions d’euros au premier semestre, contre un bénéfice net de 806 millions un an plus tôt. Un plan d’économies de 1,5 milliard à l’horizon 2015 est annoncé. Le 11 septembre 2012, Emmanuel Sartorius, expert mandaté par le gouvernement français, rend publiques les conclusions de son rapport concernant PSA Peugeot Citroën et met en cause la gestion du groupe, en dénonçant notamment une importante distribution de dividendes « inopportune à plusieurs titres ».
Le 24 septembre 2012, PSA quitte l’indice CAC 40.
Alors que des perspectives de faillite à l’horizon 2015 sont évoquées, l’action PSA chute en novembre 2012 à moins de 4,5 euros, valorisant le groupe à seulement 1,59 milliard d’euros, précipitant l’abandon du projet de fusion d’Opel avec la division automobile de PSA. Le 11 décembre 2012, PSA annonce 1 500 postes supplémentaires portant leur cumul à 11 200 entre mai 2012 et mai 2014. En octobre 2013, un accord de flexibilité est signé entre la direction et quatre organisations syndicales. En février 2013, la direction de PSA annonce une perte de 1,5 milliard d’euros pour la division automobile en 2012 (5 milliards d’euros en prenant en considération des dépréciations d’actifs et en termes de présentation comptable).
Le 11 avril 2013, l’agence de notation Moody’s annonce baisser d’un cran la note de crédit de PSA de Ba3 à B1, en raison de pertes plus importantes que prévu dans sa division automobile et de « difficultés persistantes de la restructuration des activités automobiles ».
Le Groupe annonce début 2013 un repositionnement de ses marques : montée progressive en gamme de Peugeot, plus grande différentiation des lignes DS et C de Citroën, cette dernière étant positionnée plus en entrée de gamme.
Le 12 décembre 2013, le constructeur américain General Motors annonce la vente de l’intégralité de ses 7 % du capital de PSA, signant le constat d’échec des ambitions annoncées, le même jour où PSA annonce des pertes 2013 plus lourdes que prévues et 1,1 milliard d’euros de dépréciations d’actifs. La fusion avec Opel a été rapidement abandonnée et les projets de coopération sont restés plus faibles qu’escompté et limités au périmètre européen (achats, logistique, production de monospaces, moteurs…).
À la suite du rapprochement avec GM, des anciennes coopérations doivent être stoppées : BMW met fin à celle dans le domaine des véhicules hybrides et Ford dans les moteurs diesel.
2014 Groupe PSA restart
Le 25 novembre 2013, les médias français annoncent le remplacement du Président du Directoire Philippe Varin par l’ancien numéro 2 de Renault Carlos Tavares dans le courant de l’année 2014. Cherchant à renforcer sa structure financière et sa coopération industrielle, le conseil de surveillance de PSA valide une augmentation de capital de 3 milliards d’euros. Cette opération comprend une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros (750 millions provenant de Dongfeng et de l’État français, soit 14 % du capital chacun) et 1,5 milliard qui proviendrait du marché.
Le 18 février 2014, le conseil de surveillance de PSA donne son accord pour l’augmentation de capital. PSA négocie aussi l’entrée au capital de Banco Santander au capital de Banque PSA Finance afin de renforcer sa filiale et de réduire ses coûts de refinancement.
Le 26 mars 2014, Philippe Varin officialise l’accord faisant entrer l’État et le constructeur chinois Dongfeng à hauteur de 14 % chacun dans le groupe PSA, puis il cède son poste à Carlos Tavares.
Carlos Tavares annonce en avril 2014 son plan de relance de PSA, qui passe notamment par une rationalisation de la gamme qui devrait passer de 45 à 26 véhicules pour les trois marques (Peugeot, Citroën, DS), une réduction des coûts de l’outil de production. Tout en confirmant les objectifs en Chine, il veut redresser la situation déficitaire du groupe en Amérique latine et en Russie sous trois ans, tout en pénétrant mieux le marché africain et le bassin méditerranéen.
Au bord de la faillite en 2013, PSA n’avait dû son salut qu’à l’entrée de l’État et du constructeur chinois Dongfeng dans son capital (opération finalisée en 2014). Lorsque Carlos Tavares devient officiellement le numéro 1 du groupe, le groupe français reste sur une perte de plus de 2 milliards d’euros. Trois ans après, il affiche, au contraire, un bénéfice de plus de 2 milliards.
Carlos Tavares s’attèle au redressement de l’entreprise avec son plan ‘Back in the race’ (« de retour dans la course ») qui aboutit notamment à faire de DS une marque autonome, au même titre que Peugeot et Citroën.
PSA Peugeot Citroën s’est engagé à maintenir une forte production de véhicules en France malgré la tendance générale de fermeture d’usines et de baisse de la production en Europe. D’ailleurs, les syndicats ont révélé que la production du site PSA de Sochaux a progressé de 15% en 2014, restant la première usine automobile de France. Quinze véhicules PSA, 3 DS, 3 Citroën et 9 Peugeot attestent du label Origine France Garantie.
PSA Peugeot Citroën a aussi annoncé un plan de modernisation de ses sites de production en France d’un montant de 1,5 milliard d’euros entre 2014 et 2017. Ces investissements se répartissant en 400 millions d’euros pour le site de Mulhouse, 300 millions pour celui de Sochaux et 90 millions pour celui de Rennes. PSA souhaite ainsi baisser ses coûts de 500 euros par véhicule et généraliser la production de plusieurs modèles sur une seule ligne.
Back In The Race
En amont, les opérations industrielles sont passées au crible pour rationaliser et chasser le gaspillage, quitte à trancher dans le vif en supprimant des modèles non rentables et des lignes de montage dans certaines usines. Les employés acceptent davantage de flexibilité et une modération salariale contre l’engagement de maintenir des sites industriels. Carlos Tavares réduit par ailleurs les effectifs. De 111 228 en 2013 ils sont ainsi passés à 95 669 en 2015.
Résultat: dès 2015, PSA devient rentable. Le « point mort » (En économie finance : seuil de rentabilité d’une activité / En mécanique automobile : c’est la position de la boîte de vitesses où le moteur est découplé de la transmission secondaire), le nombre de voitures nécessaires pour rentabiliser les coûts fixes, tombe à moins de 1,6 million, contre 2,6 en 2013, et la marge opérationnelle bondit de 0,2% à 6% en deux ans.
2015 Groupe PSA & IBM team up
PSA & IBM team up: en route vers un partenariat entre the Automotive industry & Internet of Things
Le Groupe PSA a été mis à l’honneur dans la catégorie Constructeur « pour l’exécution exemplaire de son plan stratégique ‘Back in the Race’, qui a permis la reconstruction de ses fondamentaux économiques dans un délai exceptionnel ».
« le succès du plan de reconstruction Back in the Race, qui a permis d’accélérer la restauration des fondamentaux économiques du Groupe, après des années difficiles. La stratégie a notamment mis l’accent sur l’augmentation du pricing des marques Peugeot, Citroën et DS, et sur l’amélioration de la compétitivité du Groupe en Europe, grâce à l’optimisation de ses opérations.
Grâce à ce plan, PSA a atteint en 2 ans un taux de marge opérationnelle qu’il ambitionnait d’atteindre en 5 ans ». « Denis Martin, Directeur de la région Europe du Groupe PSA, ajoute « Cette distinction conforte la motivation des équipes pour la mise en œuvre du nouveau plan stratégique Push to Pass. »
– Jason Stein, rédacteur en chef et éditeur Automotive News
« Nous avons réalisé notre plan dans un temps record grâce à la mobilisation de toute l’entreprise et de ses partenaires, déclare-t-il. Je salue cette victoire collective qui nous remet dans la course et qui démontre le potentiel de PSA. Dans un environnement international instable, l’agilité et l’excellence opérationnelle sont les clés du succès. Nous saurons nous appuyer sur ces forces dans l’exécution de notre prochain plan de croissance rentable. »
– Carlos Tavares, président du directoire de PSA Peugeot Citroën
Le 5 avril 2016, PSA Peugeot Citroën présente son nouveau plan stratégique de croissance en lieu et place de ‘Back in the Race’. La reconstruction économique du groupe s’achevant cette année, le constructeur ne versera pas de dividende au titre de l’exercice 2015 mais attendra 2016 pour mettre en place une politique de dividende en ligne avec celles du secteur.
En 2016 l’Opel Astra K est nommée voiture de l’année.
Opel GT Concept a été présenté en Première Mondiale au 86ème Salon International de l’automobile de Genève 2016. Ce bolide futuriste exprime la puissance innovatrice toujours renouvelée d’Opel – avec une ligne très pure, réduite à l’essentiel, la passion à l’état pur.
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2016 Push To Pass
Après le redressement, Carlos Tavares a désormais « enclenché la seconde » avec le plan stratégique « Push to Pass » qui passe par l’internationalisation et la diversification dans les services de mobilité. Surtout, comme le dirait le patron du groupe automobile, PSA est désormais passé « de proie à chasseur ».
Après Back To Race, le Groupe PSA présente le plan intitulé Push To Pass
Rôle de chaque marque du groupe PSA : Peugeot, Citroën, DS
En 2016,
Peugeot se voit confirmer son rôle de généraliste de haut de gamme de PSA, dont les versions haut-de-gamme (notamment GT et GTi) devraient générer 20% du profit. Les ventes aux particuliers seront privilégiées aux dépens des ventes tactiques. Les nouveaux moyens numériques, notamment l’utilisation du CRM et des Big Data devraient améliorer de 11% l’efficacité du marketing.
Citroën avait un sérieux besoin de renforcer son plan produit. Douze véhicules seront lancés au cours des six prochaines années, qui devraient permettre d’accroître de 30% le volume de vente de la marque aux chevrons. Citroën, qui figure au huitième rang, selon le taux de recommandation, dans un classement intermarques, devrait remonter en troisième position.
DS Automobiles, qui entend incarner « la sophistication à la française », lancera 5 modèles d’ici à 2021 et son taux de conquête hors clients de PSA devrait être porté de 66% à 77%.
2016 Une année à pleine vitesse – Groupe PSA
Retrouvez les faits marquants de 2016 du Groupe PSA dans cette vidéo.
Projet Sochaux 2022 – Groupe PSA
Le Groupe PSA investit 200 millions d’euros dans le projet de modernisation « Sochaux 2022 »
« Sochaux produit aujourd’hui des véhicules emblématiques du Groupe PSA, dont la Peugeot 3008 qui connait un succès commercial enthousiasmant et va commencer la fabrication d’un véhicule pour la marque Opel.
Je sais que je peux compter sur le professionnalisme et l’engagement sans faille de tous les collaborateurs de notre site historique, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler, pour continuer de répondre aux attentes des clients actuels et futurs. »
– Maxime Picat, Directeur de la région Europe
« Le projet « Sochaux 2022, L’automobile se dessine un futur », traduit parfaitement la volonté du Groupe PSA d’écrire un avenir industriel en France. »
– Yann Vincent, Directeur industriel du Groupe PSA
Février 2017, le site franc-comtois démarre pour la première fois la production d’une Opel, le Grandland X, cousin technique du Peugeot 3008 et grand frêre du Crossland X. 200 millions seront investis pour moderniser l’usine.
Le Groupe PSA et autobiz signent un partenariat stratégique
Cette alliance confirme les ambitions du Groupe PSA dans le domaine du véhicule d’occasion (VO). Pour autobiz, elle récompense le travail accompli depuis une décennie pour accompagner les constructeurs et les groupes de distribution dans la mise en place de solutions clés en main de cotation automobile et de reprise en ligne.
« Le renforcement de notre partenariat avec autobiz s’inscrit dans notre stratégie de développement dans le marché du VO, qui s’appuiera notamment sur l’expertise développée par autobiz dans le domaine du big data » – Marc Lechantre, directeur de la business unit véhicules d’occasion du Groupe PSA
« Groupe PSA est un partenaire de longue date pour autobiz. Sa décision de pleinement nous associer à son objectif stratégique de devenir un acteur mondial du marché VO est une marque de confiance pour l’avenir » – Christophe Louvard, CEO autobiz
Le Groupe PSA & Qualcomm Team up
22 février 2017, le Groupe PSA choisit Qualcomm pour équiper sa prochaine génération de systèmes d’info-divertissement
« Qualcomm Technologies est un leader mondial de l’industrie des semi-conducteurs, responsable du développement et de la mise en œuvre de certaines des fonctionnalités les plus avancées des appareils actuels.
Nous souhaitons offrir à nos clients une expérience de qualité à bord de nos véhicules, c’est pourquoi nous avons sélectionné le processeur Qualcomm qui sera intégré dans nos prochains systèmes d’info-divertissement. Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec Qualcomm Technologies afin de bénéficier des capacités de ce processeur haut de gamme pour proposer ces nouvelles expériences à bord. »
– Jean-François Salessy, Directeur de l’entité Systèmes Électricité & Electronique, Groupe PSA
« Le processeur Snapdragon 820A est un ordinateur de cockpit haute performance qui offre des expériences inédites pour les utilisateurs. Le processeur Snapdragon 820A, doté d’une capacité graphique et multimédia avancée est alimenté par Qualcomm Hexagon DSP et HVX (Vector Hexagon Vector eXtensions) et fournit ainsi un large éventail de solutions de virtualisation.
Nous sommes fiers de collaborer avec le Groupe PSA car nous partageons l’engagement de fournir des solutions hautes performances qui définiront l’avenir de l’automobile. »
– Patrick Little, Directeur Général de Qualcomm Technologies, Inc
La Maison DS Automobiles
Février 2017, à la veille du Salon Auto de Genève, la Maison DS Automobiles inaugurera les innovations au sein du Groupe PSA, avant Peugeot et Citroën. Eh oui on parle de Maison comme on distinguerait une firme de haute-couture ou haute horlogerie, car DS Automobiles veut être vu comme une marque de luxe.
DS 7 CROSSBACK : véhicule new génération de l’avant-garde de La Maison DS Automobiles
Pour sa première participation au Mobile World Congress de Barcelone, Peugeot présente ‘Instinct Concept’ en première mondiale. Le Mobile World Congress (MWC), le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile, organisé chaque année par la GSM Association, regroupe 250 industriels et 850 opérateurs de téléphonie mobile… et des constructeurs automobiles, à Barcelone. Ainsi, du 27 février au 2 mars 2017, le salon de l’auto-#MWC17 accueille le concept de la démonstration du véhicule autonome et connecté : Peugeot Instinct Concept.
Début 2017, General Motors envisage la cession de sa filiale à PSA.
Le 3 mars 2017, le Conseil de Surveillance de PSA entérine le rachat d’Opel et de sa marque sœur Vauxhall.
Groupe PSA – 2017 Pres Conference – Livetweet
Groupe PSA 2017 Opel – Curated tweets by acteamate
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Lundi 6 mars, suivez notre conférence de presse en direct sur #Periscope dès 9h15 ➡️ https://t.co/AMXZjOzeTy pic.twitter.com/AT3A4xqE5D
— Groupe PSA (@GroupePSA) March 5, 2017
Opel/Vauxhall rejoint le Groupe PSA
Détroit & Paris, le 6 mars 2017 – General Motors Co. (NYSE:GM) et PSA Group (Paris:UG) annoncent ce jour avoir conclu un accord aux termes duquel la filiale Opel/Vauxhall de GM et les opérations européennes de GM Financial rejoindront le Groupe PSA dans le cadre d’une transaction qui valorise ces activités respectivement à 1,3 milliard d’euros et 0,9 milliard d’euros.
Avec Opel/Vauxhall, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 17,7 milliards d’euros en 2016 , PSA deviendra le deuxième constructeur automobile européen, avec une part de marché de 17% .
Créer une base solide pour PSA en Europe pour supporter sa croissance rentable à l’international
« Nous sommes fiers d’unir nos forces à celles d’Opel/Vauxhall et nous nous engageons à poursuivre le développement de cette grande entreprise et à accélérer son rétablissement. Nous saluons tout ce qui a été accompli par ses équipes talentueuses ainsi que les belles marques Opel et Vauxhall et l’héritage exceptionnel de l’entreprise. Nous comptons gérer PSA et Opel/Vauxhall en capitalisant sur leurs identités de marques respectives.
Ayant déjà développé ensemble d’excellents modèles pour le marché européen, nous sommes persuadés qu’Opel/Vauxhall est le bon partenaire. Il s’agit pour nous d’un prolongement naturel de notre partenariat, et nous sommes impatients de passer à la vitesse supérieure.
Nous sommes confiants dans l’accélération significative du redressement d’Opel/Vauxhall avec notre soutien, tout en respectant les engagements pris par GM envers les salariés d’Opel/Vauxhall. »
– Carlos Tavares, Président du Directoire de PSA
Accélérer la transformation de GM et créer de la valeur
« Nous sommes heureux d’avoir ensemble, nous GM, nos collègues d’Opel/Vauxhall et PSA, une nouvelle occasion d’accroître la performance à long terme de nos entreprises respectives en s’appuyant sur le succès de notre alliance », a déclaré
« Pour GM, cela constitue une nouvelle grande étape dans le plan actuellement déployé pour améliorer notre performance et accélérer notre dynamique. Nous transformons notre société et atteignons des résultats records et durables pour nos actionnaires, grâce à l’allocation disciplinée de nos ressources en faveur d’investissements les plus rentables dans notre cœur d’activité automobiles et dans les nouvelles technologies, qui nous permettent de définir le futur de la mobilité individuelle.
« Nous sommes convaincus que ce nouveau chapitre permettra de renforcer davantage encore Opel et Vauxhall à long terme et nous nous réjouissons à l’idée de contribuer au succès futur et au potentiel de création de valeur de PSA au travers de nos intérêts économiques communs et d’une une collaboration continue sur les projets actuels, mais aussi sur d’autres projets enthousiasmants à venir »
– Mary T. Barra, Chief Executive Officer, General Motors Company
Consolider chacune des deux sociétés sur le long terme
La transaction permettra à PSA de réaliser d’importantes économies d’échelle et de dégager des synergies dans les domaines des achats, de la production et de la R&D. Des synergies de 1,7 milliard d’euros par an sont attendues d’ici 2026 – dont une part significative devrait se matérialiser d’ici 2020 – et devraient contribuer à accélérer le redressement d’Opel/Vauxhall.
En tirant profit du partenariat fructueux conclu avec GM, PSA attend qu’Opel/Vauxhall atteigne une marge opérationnelle courante de 2 % d’ici 2020 et 6 % d’ici 2026, et génère un free cash-flow opérationnel positif d’ici 2020.
PSA, avec BNP Paribas, acquerra également l’intégralité des activités européennes de GM Financial via une nouvelle coentreprise, détenue à parts égales, qui conservera comptablement la plate-forme et l’équipe européenne actuelle de GM Financial. D’un point de vue comptable, cette coentreprise sera consolidée en intégration globale par BNP Paribas et en mise en équivalence par PSA.
L’opération constitue une nouvelle étape dans les efforts actuellement déployés par GM pour transformer la société, qui a présenté trois années de performance record et de solides perspectives pour 2017, tout en redistribuant un part significative de capital à ses actionnaires. Cette opération renforcera le cœur d’activité de GM, permettra de se concentrer sur le développement continu des opportunités de business les plus rentables, y compris dans les technologies avancées qui révolutionneront le futur et créeront une valeur significative pour les actionnaires.
En améliorant immédiatement l’EBIT ajusté, la marge d’EBIT ajusté, son free cash-flow ajusté pour l’activité automobile, et en dé-risquant son bilan, l’opération permettra à GM de réduire ses besoins en liquidité de 2 milliards de dollars, permettant ainsi d’accélérer les rachats d’actions, en fonction des conditions de marché.
L’EBIT, abréviation anglaise pour Earnings Before Interest and Taxes, correspond en français à l’acronyme BAII pour Bénéfice Avant Intérêts et Impôts. Indice incontournable de la comptabilité des entreprises, l’EBIT équivaut au chiffre d’affaires net, après déduction des différentes charges d’exploitation qui incombent à une entreprise (charges salariales, cotisations sociales, achats de matières premières, consommations énergétiques, etc.).
Dans la norme comptable française, l’EBIT correspond donc au résultat d’exploitation d’une entreprise, et se différencie du bénéfice net par le fait que les impôts sur le bénéfice et les charges et produits financiers ne sont pas pris en compte.
Thanks journaldunet.com/business/
GM sera également exposée au succès futur de l’entité combinée via sa détention de bons de souscription d’actions PSA. GM et PSA prévoient également de collaborer au déploiement de technologies liées à la voiture électrique.
Par ailleurs, les accords existants de fourniture de certains modèles badgés Holden et Buick sont maintenus, tandis que PSA pourrait éventuellement s’approvisionner à long terme en systèmes de piles à combustible auprès de la coentreprise GM/Honda.
Groupe PSA & BNP Paribas Team up
Dans le cadre de l’alliance étendue entre le Groupe PSA et la filiale de GM, Opel, annoncée le 6 mars 2017, Groupe PSA et BNP Paribas sont convenus d’acquérir conjointement les sociétés captives de financement d’Opel / Vauxhall et de conclure un partenariat stratégique de long terme autour des marques Opel et Vauxhall.
Banque PSA Finance et BNP Paribas Personal Finance acquerront chacun 50 % du capital social des sociétés captives de financement d’Opel / Vauxhall pour un prix total de 0,9 milliard d’euros, soit un multiple de 0,8 fois la valeur comptable combinée pro forma de 1,2 milliard d’euros à fin 2016. Conformément à cet accord de partenariat, BNP Paribas consolidera l’entité par intégration globale.
Les activités de financement d’Opel / Vauxhall répondent aux besoins de financement de près de 1 800 concessionnaires dans 11 pays européens, et représentent un encours d’environ 9,6 milliards d’euros fin 2016, dont environ 5,8 milliards d’euros sont financés par dépôts ou titrisations. (Technique financière permettant à des établissements financiers de transformer les créances qu’ils détiennent sur des entreprises ou des particuliers en titres négociable.)
Les activités de financement d’Opel / Vauxhall offrent une gamme complète de produits de financement automobile : prêts à la consommation, contrats de location, produits de financement et d’assurance des concessionnaires, avec toujours pour objectif d’optimiser l’expérience client.
Ces activités bénéficieront de l’expertise combinée de Banque Groupe PSA Finance et de BNP Paribas Personal Finance dans le financement automobile, pour mieux servir les concessionnaires et les clients d’Opel et de Vauxhall et soutenir le développement des deux marques. L’opération sera financée par les ressources existantes du Groupe PSA et de BNP Paribas et aura un impact proche de 10 points de base sur le ratio Common Equity Tier 1 de BNP Paribas.
Les Conseils d’Administration ou de Surveillance des deux entreprises ont approuvé l’accord de partenariat. L’opération devrait être clôturée au quatrième trimestre 2017, sous réserve des autorisations réglementaires et anti-trust.
« Les opérations de financement d’Opel / Vauxhall sont essentielles au développement des marques Opel et Vauxhall. Nous sommes fiers de joindre nos forces à celles de BNP Paribas, un partenaire bancaire européen de premier plan, et sommes convaincus que nos expertises complémentaires feront de ce nouveau partenariat un succès. »
– Carlos Tavares, Président du Directoire de Groupe PSA.
« Ce partenariat représente une opportunité unique pour renforcer la présence de BNP Paribas Personal Finance sur le marché du financement automobile, qui est attractif et totalement en ligne avec nos objectifs stratégiques pour 2020. En tant que partenaire bancaire de longue date du Groupe PSA, nous nous réjouissons de cette collaboration à forte valeur ajoutée autour d’Opel / Vauxhall. Nous capitaliserons sur nos fortes complémentarités pour mieux servir les concessionnaires et les clients d’Opel et soutenir les marques Opel et Vauxhall »
Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général de BNP Paribas
« Nous sommes très heureux de la création de cette nouvelle entité et souhaitons la bienvenue aux collaborateurs des sociétés de financement d’Opel / Vauxhall » – Laurent David, Directeur Général de BNP Paribas Personal Finance, et Rémy Bayle, Directeur Général de Banque PSA Finance
Source et images :
Groupe PSA
Synthèse by DESIGNMOTEUR Business
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