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Photographies d’automobiles classiques et populaires lors de la Traversée de Paris estivale 2019


Un parcours dans les rues de Paris qui a rassemblé quelques 600 véhicules d’époque. Les équipages partaient du Conservatoire National des Véhicules Anciens à Antony, pour arriver sur la Terrasse de l’Observatoire de Meudon et terminer la journée. Découvrons à travers quelques photos prises par Ludo, reporter Team DESIGN[MOTEUR], ces quelques automobiles.

Photos automobiles Traversée de Paris estivale 2019

Peugeot 404 Cabriolet Pininfarina

Peugeot 404 Cabriolet Pininfarina - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Peugeot 404 Cabriolet Pininfarina – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

Dès la fin de l’année 1955, la décision de lancer l’étude de la remplaçante de la 403 était prise et s’appellerait 404.

Peugeot parie sur une berline familiale traditionnelle mais d’aspect moderne. Très satisfait de sa première collaboration avec l’entreprise Carozzeria Pininfarina qui fut l’auteur de la 403, la direction de Peugeot lui confia l’étude de la 404 mais avec une contrainte de poids, la réduction du temps d’étude, avec la possibilité de trouver, dans les cartons du maître en design, un projet déjà prêt.

Pininfarina proposa l’étude réalisée pour Fiat (qui donnera la Fiat 1800/2100) et pour le britannique Austin. Après quelques savantes retouches pour faire accepter à ces deux constructeurs que Peugeot commercialise une carrosserie semblable, la 404 est conçue en à peine 3 mois. La production de la Peugeot 404 est lancée le 10 mai 1960.

La partie propulsion reprenait très partiellement celle de la 403 (bloc moteur en fonte, 4 cylindres en ligne, trois paliers, culasse en alliage léger Alpax, soit un alliage d’aluminium-silicium) mais dont la cylindrée était portée à 1,6L en augmentant l’alésage de 4 mm, et surtout en inclinant ce bloc à 45°. La puissance obtenue était alors de 65 ch. En 1963, afin de procurer au coupé/cabriolet et à la berline des performances de grande routière, ce groupe moteur avec un rapport volumétrique augmenté à 8,8 est de l’injection indirecte portant la puissance à 80 ch.

Ford Mustang

Ford Mustang - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Ford Mustang – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

La première génération de Mustang a été fabriquée par Ford de mars 1964 à 1973. L’introduction de la Mustang a créé une nouvelle classe d’automobile connue sous le nom de pony car. Le style de la Mustang, avec son long capot et son pont court, s’est avéré très populaire.

D’abord lancé en avril 1964 avec un toit rigide et un cabriolet avec la version fastback en août 1964.

À chaque révision, la Mustang a connu une augmentation des dimensions hors tout et de la puissance du moteur.

Ford Mustang Cabriolet

Ford Mustang Cabriolet - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Ford Mustang Cabriolet – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

En France, la Mustang devint la voiture américaine la plus connue du grand public. Le président de Ford France, Henry Chemin, fit beaucoup pour la notoriété du modèle, l’engageant au Rallye Monte Carlo (pilotée par Johnny Hallyday) et la faisant apparaître dans de nombreux films, Un homme et une femme de Claude Lelouch bien sûr, mais aussi Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault.

Fiat Nuova 500

Fiat 500 - Traversée de Paris Estivale 2019

Fiat 500 – Traversée de Paris Estivale 2019

La Fiat 500 (N à R) est un modèle d’automobile urbain fabriqué par le constructeur italien Fiat, en Italie entre le 4 Juillet 1957 et 1975. Elle fut inventée par Dante Giacosa. Elle porte le nom de code « 110 » pour la berline et « 120 » pour la version Giardiniera.

Cette micro automobile porte le nom de Fiat Nuova 500 pour la distinguer du modèle antérieur vendu de 1936 à 1955, lequel était plus connu sous son surnom de « Topolino ».

En 1953, Dante Giacosa décida de lancer les études de conception d’une mini voiture, plus petite que la Fiat 600, à partir d’un nouveau moteur de moins de 500 cm3 refroidi par air, qu’il venait de valider. Il présentera à la direction turinoise deux maquettes de carrosseries, l’une directement dérivée de la Fiat 600 et l’autre beaucoup plus innovante. Le Pr Vittorio Valletta, directeur général du constructeur italien, choisit le premier projet. C’était le 18 octobre 1955, la Nuova 500 allait passer au stade industriel.

Renault 4CV

Renault 4CV Police - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Renault 4CV Police – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue par Fernand Picard et Charles-Edmond Serre, deux ingénieurs de Renault, qui est présentée en octobre 1946, à la suite du développement de trois prototypes. Connu sous le nom de code « 106 E », le prototype n’est achevé qu’au bout de deux ans, en décembre 1942.

En novembre 1945 que le troisième et dernier prototype, proche de la version de série, voit le jour. À l’inverse des deux précédents, ce prototype est équipé de quatre portes, orientant ainsi le véhicule vers la catégorie familiale. La production des Renault 4CV ne démarre qu’à l’été 1947.

Présentée lors du 33e Salon de l’automobile de 1946, la Renault 4CV « jaune sable » remporte un franc succès.

Ses principales caractéristiques techniques sont un « moteur Billancourt » placé en porte-à-faux arrière à trois paliers, de 760 cm3 (pour les premiers modèles), puis 747 cm3 à partir d’octobre 1950, à quatre cylindres, à soupapes en tête et arbre à cames latéral, développant 17 puis 21 ch.

La 4CV est la voiture la plus vendue en France jusqu’en 1955. C’est la première française à atteindre une production d’un million d’exemplaires.

La 4CV évolue au fil des ans : les changements les plus marquants sont, sur les modèles 1954, les six barrettes sur la face avant, sont remplacé par une simple à trois barrettes.

Proposée à une clientèle désireuse de participer à des courses automobiles, la 4CV R1063 constitue la première version sportive dérivée d’un modèle populaire Renault. Seuls la carrosserie et le bloc moteur sont de série. La culasse est remaniée pour donner un taux de compression de 8,2, tandis que les pistons, les soupapes et leurs ressorts sont de type différent. L’embiellage renforcé est réalisé en duralumin forgé et traité, et le vilebrequin bénéficie d’un équilibrage plus poussé. Le circuit d’huile a une contenance de quatre litres au lieu de deux sur la 4CV de série. Le moteur, quant à lui, est alimenté par un carburateur double corps Solex et développe une puissance de 32 ch. norme SAE (Society of Automotive Engineers) à 5200 tr/min, portant la vitesse maximale à 120 km/h. La puissance des 1063 fut par la suite portée à 35 ch. à 5500 tr/min pour les versions tourisme, grâce à un taux de compression porté à 8,426, garantissant 125 km/h en palier.

Les autres modifications concernent l’embrayage renforcé, la direction moins démultipliée et le montage de quatre amortisseurs à l’arrière. Le comportement routier est ainsi sensiblement amélioré. La planche de bord reçoit un compte-tours, un thermomètre d’eau et un ampèremètre. Deux projecteurs additionnels et un avertisseur de route complètent l’équipement de cette petite sportive. À l’arrière, la 1063 est reconnaissable à ses deux prises d’air supplémentaires, entre les feux et la plaque minéralogique.

4CV Police

L’apparition d’un véritable parc automobile dans les années 1950 oblige la police de Paris à s’équiper de véhicules adaptés. Sans véritable concurrence, la 4CV est choisie par M. Gobin, directeur de la police parisienne. En 1952, les établissements Currus, déjà connus pour la transformation du fourgon Citroën Type H, développent avec Renault un prototype de présérie, dénommé type H 27.

En 1955, les ateliers de la police parisienne carrossent des berlines spéciales avec des portières échancrées. Peinte en noir et blanc, cette petite voiture est vite surnommée « 4CV pie ».

Bénéficiant d’un équipement électrique en 12 volts et d’un embrayage électromagnétique Ferlec, elles subissaient une augmentation de puissance du moteur dans les ateliers de la préfecture, par le montage d’une tubulure d’admission et d’échappement spéciale, d’un carburateur, de phares orientables, d’une culasse modifiée et par une augmentation du taux de compression. Elles développaient 30 ch. et atteignaient une vitesse de pointe de 120 km/h. Par ailleurs, les pies étaient munies d’un appareil émetteur-récepteur à ondes courtes pour la communication entre agents.

Citroën Méhari

Citroën Méhari - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Citroën Méhari – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

La Citroën Méhari est une voiture de plein air à deux places (quatre places en option) produite par Citroën entre 1968 et 1987. Sa carrosserie dessiné par le comte Roland de La Poype est en thermoplastique et teintée dans la masse.

Après sa carrière héroïque en tant que pilote de chasse, Roland de La Poype a commencé une carrière d’industriel, créant en 1952 le berlingot de shampooing Dop. Quinze ans plus tard, il avait inventé la Méhari, avec sa carrosserie plastique aux couleurs inédites pour l’industrie automobile : rouge, vert, orange ou beige couleur désert.

La Citroën Méhari est basée sur le châssis plate-forme de la Dyane et est équipée du moteur Citroën de 602 cm3 de l’Ami 6. Les pièces composant la voiture, à part la carrosserie et la bâche, proviennent pour l’essentiel d’autres modèles de la marque : moteur, boîte de vitesses et train avant d’Ami 6, volant de 2 CV, roues, phares, essuie-glaces, frein à main de Dyane, feux arrière de fourgon Type H. La suspension est à ressorts latéraux sous caisse, bras et batteurs à inertie dans les premières années, puis avec amortisseurs latéraux.

Corvette C4

Chevrolet Corvette C4 Cabriolet - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Chevrolet Corvette C4 Cabriolet – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

La production de la génération C4 débuta avec la production de la 1984 (il n’y eut aucune production de la voiture année 1983, seulement des prototypes), ayant comme motorisation le V8 ‘small block’ de la C3 1982 L83 (avec 205 ch) et à injection appelé ‘cross-fire’. Le moteur à injection électronique L98 Tuned Port Injection (TPI) fit son apparition dès 1985. L98 comme référence du bloc standard small-block V8 Chevrolet 350 ci.

Au milieu des années 80, les constructeurs automobiles ont pris la décision de passer à l’injection électronique de carburant (EFI). Les moteurs commandés par ordinateur bénéficient d’un kilométrage de carburant amélioré et d’une réponse plus précise de l’accélérateur grâce à un contrôle précis des courbes de carburant et d’allumages. En 1985, GM a introduit son collecteur TPI (Tuned Port Injection) sur la Corvette et la ligne Camaro.

La puissance est passée de 205 ch (1984) à 245 ch (1991). En 1992, c’est le retour de la Corvette LT1 propulsée par un V8 de 5,7L à 300 ch couplé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports ou automatique à quatre rapports. En 1996, la Corvette pouvait disposer d’un moteur LT4 développant 330 ch et disponible dans les versions avec boîte de vitesses manuelle à six rapports.

Renault TN

Renault TN - Bus - 1930 - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Renault TN – Bus – 1930 – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

Les Renault TN sont des autobus dont les châssis fabriqués par Renault à partir de 1931 ont été livrés à différentes villes de France, dont Paris surtout, mais aussi Lyon et Marseille.

À Paris, ils étaient carrossés par les ateliers de la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne). Les caisses étaient constituées d’une ossature en bois et d’un habillage en tôle d’aluminium.

Le moteur des Renault TN est placé à l’avant du véhicule : les TN4 ont un moteur à 4 cylindres et les TN6 un moteur à 6 cylindres. Tous avaient des roues arrière jumelées.

Audi Quattro

Audi Quattro - Traversée de Paris Estivale 2019 - photo Ludo Ferrari

Audi Quattro – Traversée de Paris Estivale 2019 – photo Ludo Ferrari

La Quattro, comme son nom l’indique, est le premier coupé sportif de grande série à transmission intégrale permanente de la marque Audi. La première génération reçoit un 5 cylindres 2,1L 10 soupapes (type WR), muni d’un turbocompresseur et d’un échangeur d’air.

Sous le capot, Audi monte un bloc de cinq cylindres de 2,1 litres, suralimenté, une mécanique déjà utilisée sur l’Audi 200 Turbo quelques temps plus tôt. Mais à voiture exceptionnelle préparation exceptionnel, ainsi Audi confère une préparation supplémentaire au moteur pour qu’il développe une puissance de 200 ch.

Mais « le plus essentiel et orignal » sur l’Audi quattro, c’est son châssis. Le tout est réalisée à partir de pièces piochés dans la banque de pièces du groupe VW & Audi. Le châssis est celui de l’Audi 80, les trains roulants sont des trains avant d’Audi 200, la transmission quatre roues motrices vient de la Volkswagen Iltis.

Les performances du VW Iltis lors des essais sur neige firent prendre conscience aux ingénieurs d’Audi de l’intérêt des 4 roues motrices, …ce qui entraina la création de l’automobile Audi quattro et des autres automobiles de tourisme à transmission intégrale.

Le système de transmission intégrale de l’Audi quattro est original pour l’époque car, à la différence de la plupart des autres véhicules de l’époque équipés de la transmission intégrale, il est non seulement équipé d’un différentiel central permettant d’avoir une transmission intégrale permanente.

A la surprise générale, l’Audi quattro devient un succès commercial, et le modèle devient très demandé. Une longue carrière débute alors, avec quelques retouches de temps à autre apportées au modèle.

Alfa Romeo Spider

Alfa Romeo Spider - Traversée de Paris Estivale 201 - photo Ludo Ferrari

Alfa Romeo Spider – Traversée de Paris Estivale 201 – photo Ludo Ferrari

L’Alfa Romeo Spider est un roadster du constructeur italien. Sa production a débuté en 1966 et s’est achevée en 1993. Reconnu comme un classique, ce modèle n’a subi que très peu de modifications esthétiques ou mécaniques durant ses trois décennies de production. Le projet de réalisation a été confié au maître carrossier Pininfarina en 1964. La mécanique et la plate-forme en général provenaient de la berline Giulia.

Le premier moteur Twin-Cam fabriqué en série à Milan, précurseur d’une longue série, montées sur la Giulietta en 1954.

Le moteur Twin-Cam Alfa Romeo, souvent dénommé simplement « bialbero », est un moteur thermique automobile à combustion interne, essence quatre temps, avec 4 cylindres en ligne et 8 soupapes en tête avec arbres à cames en tête, à distribution par deux chaînes de type duplex, à bloc en aluminium avec chemises amovibles en fonte et culasse hémisphérique en aluminium, les soupapes d’admission et d’échappement incliné à 80 degrés, refroidi par eau, doté d’un vilebrequin 5 paliers, conçu et fabriqué par le constructeur automobile italien Alfa Romeo de 1950 à 1994.


Source et images :
Ludo Ferrari Photography – Team DESIGNMOTEUR –
instagram.com @ludo_ferrari_photo



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