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Rétromobile, le grand événement des voitures de collection revient du 6 au 11 février 2018, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris. De l’inédit, de l’extraordinaire et de l’inattendu sont au rendez-vous. Cette année, ce sont 68 000 m2 d’exposition, près de 600 exposants réunis et plus de 600 automobiles anciennes qui sont exposés dans les 3 pavillons du Parc des Expositions. Le monde de l’automobile de collection regorge de pépites parfois oubliées, le Salon Rétromobile est l’occasion de découvrir ou redécouvrir ces véhicules rares. Cet événement, unique en son genre, est le lieu de rendez-vous des constructeurs, clubs et associations, marchands de véhicules ou de pièces détachées mais surtout celui des passionnés d’automobile. Découvrez le programme de cette 43ème édition via ce post illustré de vidéos, de tweets et d’instant photos.
New Year New Start New Retromobile
Le programme de Rétromobile 2018
Le programme de Rétromobile 2018 annoncé par François MELCION
Retromobile 2018 programme des expositions
- Des rétrospectives anniversaires des plus grandes marques et modèles, avec des constructeurs comme Honda, Citroën, Peugeot, Renault ou encore Porsche.
- La célébration des 120 ans de Renault, avec une rétrospective unique de la marque au losange.
- Participeront aussi à la célébration des 120 ans de Renault : Le Musée de Compiègne avec des exemplaires historiques, Le Musée des Blindés qui présentera des chars Renault issus de sa collection
- L’exposition de deux Dalahaye 135 S à l’occasion des 80 ans de la victoire du constructeur aux 24H du Mans ;
- L’hommage à Paul Berliet pour le centenaire de sa naissance. Une occasion unique de découvrir le Centaure, précurseur des routiers haut de gamme du 21ème siècle ;
- Une exposition dédiée au mythique autodrome de Linas Monthléry, le circuit aux 1000 records de vitesse en auto et moto en partenariat avec Les Grandes Heures Automobiles. Voisin des records de 1927, Citroën Rosalie, Peugeot 404 des records : retrouvez près d’une vingtaine d’autos et de motos illustrant la longue histoire de l’Autodrome de Linas-Montlhéry, le circuit recordman du monde des records. ;
- Les voitures françaises cultes des années 70-90 mises à l’honneur par le magazine Youngtimers sur le thème du luxe à la française;
- Les 110 ans de Carlo Abarth avec la présentation de 20 modèles mythiques issus de la collection d’Engelbert Möll, avec en prime l’unique moteur v12
- L’horloger Richard Mille revient sur l’histoire d’une écurie reine de la Formule 1 : McLaren
- Une exposition exclusive en hommage à Jean-Pierre Wimille, pilote français d’exception et concepteur de la « voiture du futur » ;
- Le National Motor Museum of Beaulieu fait découvrir aux visiteurs du salon la richesse de l’industrie automobile anglaise à travers quatre modèles emblématiques dont la Bentley 4,5 litres Supercharged de 1930, cinq fois victorieuse aux 24H du Mans ;
- Des démonstrations dynamiques en extérieur avec le Musée des Blindés de Saumur, le Club des Teuf-Teuf et National Motor Museum ;
- La Galerie des Artistes, la plus importante galerie éphémère au monde dédiée à l’automobile.
Nouveauté sur le salon cette année, un espace de vente dédié aux voitures dites «populaires» dont la valeur ne dépasse pas 25k euros et dont l’âge est supérieur à 30 ans sera aménagé.
L’expo vente de véhicules à moins de 25000 euros se met en place. Voici quelques modèles exposés qui vous donneront peut être envie de faire des folies ! pic.twitter.com/rtALlMmpDw
— Rétromobile Paris (@RetromobileFR) 6 février 2018
Comme l’année précédente, la maison Artcurial proposera plusieurs lots aux enchères comme une Bugatti Type 57C coupé Atalante de 1938, une Porsche 904 GTS de 1964 ou encore une Ferrari 250 GT Cabriolet Serie 1 Pininfarina de 1958. Cette vente est prévue vendredi 9 février 2018 à partir de 14h.
We are all week long at the #Retromobile18 salon ! Official opening on Wednesday 7th ! pic.twitter.com/Nc2iHpnHSb
— ARTCURIAL (@Artcurial) 5 février 2018
Rétromobile 2018 McLAREN
L’histoire commence par un record. Bruce McLaren court depuis à peine une saison en grand prix lorsqu’il devient le plus jeune pilote de l’histoire de la Formule 1 (22 ans et 80 jours) à remporter une épreuve – le grand prix des Etats-Unis 1959 – au volant d’une Cooper. Son record tiendra jusqu’en 2003.
McLaren, par Richard Mille
Partenaire de l’écurie de F1, l’horloger Richard Mille nous fait revivre les grandes heures de la firme anglaise de voitures de course créée par le champion Bruce McLaren.https://t.co/HdQQDfoTf1 pic.twitter.com/M1gCqY9POm
— Rétromobile Paris (@RetromobileFR) 25 janvier 2018
Bruce McLaren a quinze ans lorsqu’il débute en sport auto. Il rejoint l’Europe et accumule de l’expérience dans une multitude de disciplines avant de débuter en F1 lors du grand prix d’Allemagne en 1958.
Le champion Néo-Zélandais enchaîne les succès et fonde en 1963, parallèlement à son engagement en F1, la structure Bruce McLaren Motor Racing chargée de développer et d’engager des voitures en Formule Tasmane et en CanAm.
La victoire aux 24 Heures du Mans au volant d’une Ford GT40 sauva sa saison du Néo-Zélandais. Pour la saison 67, McLaren décida de commander un V12 à BRM. A partir du milieu de la saison, la nouvelle voiture (M5 A) commença à jouer les premiers rôles.
A partir de la saison suivante, McLaren décide de jouer la sécurité et installe le V8 Ford-Cosworth dans ses F1. Reconnue pour être la plus belle monoplace, la M7A débute la saison en fanfare en remportant deux courses hors championnat à Brands-Hatch et à Silverstone.
Cela encourage le pilote Bruce McLaren à prendre une semi-retraite afin de se consacrer à son activité de constructeur. S’il renonce à la F1, il n’est pas question de quitter le championnat nord-américain CanAm dont l’écurie est devenue l’un des principaux protagonistes. Ses barquettes orange débordant de chevaux dominent les courses.
Sneak preview:McLarens M8D and M7 on the Richard Mille stand at Retromobile pic.twitter.com/VC4MEIkszf
— James Mann (@JamesMann63) 6 février 2018
De 1967 à 1971, les pilotes McLaren se partagent le titre. Bruce ne participera pas à la saison 70. Lors d’une séance d’essais privés, le pilote-constructeur se tue sur le circuit de Goodwood le 2 juin au volant de la M8D avec laquelle il devait courir le 14 juin à Motsport. L’écurie va lui survivre mais ce n’est qu’en 1974 qu’elle entre dans l’histoire en remportant les deux titres Pilotes avec Emerson Fittipaldi et Constructeurs.
Durant la saison 1988, McLaren écrase littéralement la concurrence, s’adjugeant quinze courses sur les seize que comptait le championnat, réalisant dix doublés et réalisant quinze fois la pole position. La monoplace MP4-4 s’avère la meilleure machine, bien aidée par le bloc Honda et Ayrton Senna voit son talent récompensé par le titre des pilotes. C’est à cette époque que Gordon Murray devient le directeur technique.
Talentueux et entreprenant, Gordon Murray caresse le rêve, avec Dennis, de commercialiser la supercar définitive. Ce sera la F1, une GT à trois places frontales propulsée par un V12 BMW de 6 litres. De ce modèle superlatif est décliné une variante de compétition qui gagne les 24 Heures du Mans 1995. Cette voiture engagée par une écurie japonaise ne faisait pas partie des favoris mais pilotée sans erreur sous une pluie battante, elle permet à Yannick Dalmas de remporter la troisième de ses quatre victoires sarthoises, en compagnie de JJ Lehto et de Masanori Sekiya.
Aujourd’hui, McLaren est, derrière Ferrari, l’écurie la plus titrée de la Formule 1 et la plus ancienne. Cette année, elle ouvre un nouveau chapitre avec le motoriste Renault.
Rétromobile 2018 ABARTH
Au royaume des sorciers de la mécanique, la France avait Amédée Gordini. L’Italie ? Carlo Abarth !
Relancée il y a dix ans, la marque italienne au Scorpion a damné le pion aux plus grandes marques au cours des Trente glorieuses. Cette aventure haute en couleur sera explorée, le temps du Salon Rétromobile, avec vingt-deux modèles extraits de la magnifique collection suisse d’Engelbert Möll.
Rétromobile rend hommage à Carlo ABARTH
Relancée voici dix ans, la marque italienne a damé le pion aux plus grandes marques au cours des Trente glorieuses. Une aventure explorée par une vingtaine de modèles extraits de la magnifique collection suisse d’Engelbert Möll.
Le 15 novembre 1908, Dora Taussig, héritière d’une famille d’industriels du textile, met au monde un garçon au caractère bien trempé : Karl Abarth, plus connu sous le prénom de Carl. Dès l’adolescence, le jeune homme manifeste une forte attirance pour la mécanique et plus particulièrement les motocyclettes.
Après avoir débuté chez l’artisan Castagna & C. à Vienne, son destin bascule, lorsqu’il rejoint l’atelier Motor Thun dirigé par le comte Thun. La défection d’un pilote de l’écurie lui vaut de se retrouver au grand prix de motocyclettes d’Autriche en avril 1928. Meilleur temps des essais libres et des qualifications : Karl ne manque pas son entrée dans le grand monde. Les dés étaient jetés et ce fut début d’une série de course où ses aptitudes de pilotes ne passèrent pas inaperçues. Sa notoriété dépasse les frontières de l’Autriche lorsqu’il gagne son pari d’aller plus vite que l’Orient-Express sur le tronçon OstendeVienne.
En 1938, il est sollicité pour courir sous les couleurs de l’Italie, la patrie de son père revenu vivre à Merano, dans le Trentin. En 1946, Ferry Porsche lui accorde la représentation pour l’Italie du prestigieux Porsche Konstruktionbüro de Stuttgart. Avec le concours de l’ingénieur Rudolf Hruska, Abarth se retrouve ainsi propulsé sur le devant de la scène pour conduire l’accord conclu entre Porsche et Piero Dusio, le fondateur de Cisitalia, pour la conception d’une monoplace à moteur central.
Le 31 mars 1949, un notaire de Bologne enregistre l’association de Carlo Abarth et d’Armando Scagliarini sous l’entité Abarth & C. Le 17 juin, une filiale de la société se constitue au n°10 de la rue Trecate, à Turin. En guise d’indemnité de son ancien employeur, Carlo est parti avec cinq Cisitalia qu’il va modifier et engager en compétition sous la marque Abarth. Le cadeau de naisssance de la marque ?
Un blason frappé d’un scorpion sur fond rouge et jaune. Outre la conception et l’engagement de voitures de course, Abarth étend ses activités à la fabrication d’accessoires pour améliorer les performances des voitures de grande diffusion. L’artisan italien devient réputé pour ses systèmes de changement de vitesses au volant et ses collecteurs d’admission et ses pots d’échappement spéciaux.
Le 15 octobre 1971, le groupe Fiat annonce le rachat de la société Abarth. Le Scorpion devient ainsi le département compétition du groupe mais signe également les modèles sportifs de Fiat. Alors que les 131 Abarth rafllent les victoires en rallyes, Carlo Abarth s’éteint le 24 octobre 1979 à son domicile de Vienne. En 1981, Abarth est dissoute dans le groupe Fiat. Fin 1986, l’arrêt des programmes sportifs de Lancia, en endurance et en rallyes, signe la mise en sommeil d’une grande partie des activités du scorpion. Il faudra attendre le salon de Genève de 2007 pour voir renaitre la marque.
Rétromobile 2018 Wimille
Rétromobile 2018 rendra hommage au pilote Jean-Pierre Wimille
Retromobile présente une exceptionnelle exposition sur la carrière d’un grand pilote français
Sur cette exposition seront présentés 6 automobiles Historiques dont trois ont été pilotées par Jean Pierre Wimille.
La Bugatti monoplace type 59/50 B de la Coupe des Prisonniers en 1945.
L’Alfa Roméo 308 monoplace – 3 victoires en 1946.
La Gordini monoplace type 15
Les 3 prototypes Wimille GT « Voiture de l’avenir »
Rétromobile 2018 HONDA
Soichiro Honda décide d’investir le marché des deux-roues. Il fonde le 24 septembre 1948, avec seulement 2700 dollars en poche, une entreprise portant son nom. Fils d’un modeste forgeron, M. Honda est un bricoleur de génie fasciné par la mécanique des choses. Son génie inventif explose avec la création de la première motocyclette de la série Dream. La Honda Motor Company devient en à peine dix ans le premier producteur mondial de deux-roues motorisés. Cette ascension fulgurante n’aurait pas été possible sans les talents de gestionnaire de Takeo Fujisawa devenu l’associé de Soichiro Honda.
La marque aborde l’automobile en 1963. Non sans vaincre les entraves d’un gouvernement soucieux de limiter le nombre d’acteurs. Ainsi, le Japon doit beaucoup d’une façon ou d’une autre à M. Honda. Preuve de sa force de caractère, il sortit vainqueur d’un affrontement resté mémorable contre le gouvernement. La S500 est un bijou de technologie influencé par la culture moto : 4-cylindres tout aluminium de 531 cm3, à double arbre à cames en tête et 4 carburateurs, et transmission par chaîne. Tout comme il l’avait fait avec les motos, Honda compte sur la compétition pour gagner la confiance des automobilistes. La marque japonaise emploie les grands moyens : elle développe une F1 propulsée par un V12 maison.
Le triomphe arrivera vingt ans plus tard avec six titres de constructeurs conquis en association avec McLaren et Williams et les pilotes Nigel Mansell, Alain Prost et Ayrton Senna.
La première Civic renouvelle le genre de la compacte mondiale. Au fil des nouveautés, Honda se forge une réputation de motoriste hors pair en démontrant qu’il est capable de produire en grande série des mécaniques aussi puissantes que celles utilisées en compétition. Défi lancé à Ferrari, le coupé NSX à moteur central de 1991 reste sans conteste la voiture la plus significative jamais produite par le Japon. Le 5 août de cette année-là, le fondateur décédait à l’âge de 84 ans. Sa philosophie n’a jamais cessé d’inspirer les productions. La recherche de la performance n’est pas obtenue au détriment de la sécurité et du respect de l’environnement.
Rétromobile 2018 RENAULT
Je vous attends nombreux sur le salon #Retromobile du 7 au 11 février pour célébrer les 120 ans de #Renault ! #Renault120years pic.twitter.com/jWcxCkjF9U
— Dominique Jacson (@dw_jacson) 6 février 2018
Renault appartient au club très fermé des constructeurs les plus anciens. Seulement Peugeot et Mercedes sont déjà parvenus à souffler cent-vingt bougies.
Cette performance rare montre que l’automobile puise ses racines en Europe et plus particulièrement en France. Avoir cent-vingt ans, c’est avoir su traverser un siècle semé de tragédies, d’embûches, d’incertitudes mais aussi d’espoirs. La présence de Renault dans ce trio de tête est une victoire. Cela montre que le constructeur a su s’adapter en permanence à des conditions économiques, sociales et politques différentes. Il a su surmonter des crises majeures et se remettre en question pour rebondir.
Les 120 ans de Renault célébrés à Rétromobile 2018
Cette année, Renault va fêter ses 120 ans au salon Rétromobile 2018. Au programme, des reliques datant de la création de la marque mais aussi des modèles mythiques qui ont marqué l’histoire de l’automobile.
Renault a eu trois vies : celle de son fondateur, de 1898 à 1944 ; celle de la Régie nationale des usines Renault, de 1945 à 1995 ; celle de Renault SA, aujourd’hui, étroitement liée à l’Alliance avec Nissan et Mitsubishi.
L’aventure commence dans le petit cabanon du fond du jardin de la propriété familiale à Boulogne- Billancourt. Louis Renault, quatrième garçon d’Alfred Renault, qui a fait fortune dans la fabrication des boutons, se passionne pour la mécanique. Il bricole à vingt-et-un ans un tricycle de De Dion- Bouton qu’il transforme en quadricycle en y apportant une quatrième roue. Il imagine aussi un nouveau système, la prise directe, qui supprime courroie et chaine de transmission, peu propices au bon rendement du moteur dont la puissance est encore faible. Le brevet est déposé le 9 février 1899, tandis que la voiturette Renault type A, qui a déjà rencontré ses premiers clients lors du fameux réveillon de 1898 dit de la rue Lepic, est mise en fabrication.
Le 29 février 1899, les deux frères de Louis Renault, Marcel et Fernand, investissent et fondent la Société Renault Frères dont le siège social est au 10 avenue du cours à Billancourt.
C’est par un brevet de boite de vitesses à prise directe déposé en 1898 par Louis Renault, que l’on acte la naissance de Renault. D’emblée, la firme française se place parmi les entreprises innovantes, multipliant les dépôts de brevets : la suralimentation par turbo (1902), la bougie démontable (1904), le démarreur à air comprimé (1906), la dynamo d’éclairage (1914), la suspension moteur (1921), le servofrein mécanique (1923) pour ne citer que les premiers.
Inventeur autodidacte, Louis Renault passe une bonne partie de son temps dans l’atelier de la propriété familiale de Boulogne-sur-Seine située dans le quartier résidentiel de Billancourt. La mise au point de son premier véhicule propulsé par un moteur De Dion-Bouton s’achève par l’ascension de la rue Lepic qui mène à Montmartre.
Cet exploit déclenche les premières commandes de la voiturette Renault Type A. Sans le savoir, Louis Renault pratique le marketing avant l’heure. Il assure la promotion de ses modèles en participant avec succès aux premières épreuves sportives. Puis, alors que l’automobile passe à l’ère de la fabrication en série, il utilise le support des affiches pour faire de la publicité. Il sera aussi l’un des premiers à poser ses valises sur l’avenue des Champs-Elysées, dès 1912. Il y est toujours présent avec l’Atelier Renault.
L’année 1902 est marquée par la naissance du premier moteur Renault : un bicylindre décliné en deux cylindrées : 1 728 à 2 280 cm3 de 14 CV, puis un 4-cylindres de 2 540 cm3. La marque est difficile à suivre : en 1905, elle développe un taxi ; en 1908 naît la première six-cylindres. C’est d’ailleurs une constante de la première période : une offre pléthorique de modèles, balayant tous les segments, de la voiture populaire à la voiture de luxe.
La deuxième vie prend corps dès les premières heures de l’Occupation, jusqu’à la Libération de Paris, le 25 août 1944. Le projet 106 qui aboutit à la 4 CV est peaufiné durant ces heures sombres. La Régie nationale des usines Renault (RNUR) est créée et Pierre Lefaucheux, ingénieur centralien, Compagnon de la Libération, en prend la tête. Le projet de la 4 CV est entériné. Devenu un porte-drapeau national et un véritable laboratoire social, Renault s’engage dans la production de masse. Présentée au salon de Paris 1946, la 4 CV mobilise plus de 800 000 visiteurs.
Non content d’accélérer l’accession à la mobilité individuelle, la Régie crée de nouveaux segments.
C’est ainsi que naissent la Colorale, l’ancêtre du monospace, la Floride, un cabriolet présenté en grande pompe à New York sous l’appellation Caravelle, la Renault 4 puis les Dauphine et Renault 8 qui ont droit à des versions musclées « Gordini » reconnaissables à sa teinte bleue frappée de deux bandes blanches.
La R8 Gordini donne naissance à une Coupe au sein de laquelle va s’épanouir toute une génération de futurs champions. Renault est vraiment de toutes les innovations : la Renault 16 révélée en 1965 révolutionne les canons de la berline avec sa silhouette deux volumes dotée d’un hayon ; la Renault 5 invente la citadine polyvalente ; la Renault 5 Alpine, la sportive de grande diffusion. La Renault 30 marque le retour du six-cylindres.
Sneak preview:Fabulous Le Mans line up on the Renault stand at Retromobile pic.twitter.com/rp8ktjmYdo
— James Mann (@JamesMann63) 6 février 2018
Porté par ses succès au Maans, puis en F1, Renault devient l’un des promoteurs du turbo pour la série. Cela ne l’empêche pas d’inventer de nouveaux concepts automobiles. Ce sera l’Espace, la Twingo, le Scenic et la Vel Satis.
Depuis 120 ans, Renault, par sa créativité et son imagination, contribue largement à l’amélioration et au renouvellement de l’automobile.
J-1 avant Rétromobile 2018
Les heures n’ont jamais été aussi longues qu’en cette dernière journée avant l’ouverture du salon. Les derniers préparatifs se mettent en place pour vous faire vivre une expérience unique !
Source et images :
Retromobile
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