Vous êtes ici : DESIGNMOTEUR-Auto » Photos » Les Grandes Heures Automobiles 2017 racontés en quelques photos automobiles sportives #LGHA2017

Les Grandes Heures Automobiles 2017 racontés en quelques photos automobiles sportives #LGHA2017


L’édition 2017 de l’évènement « Les Grandes Heures Automobiles » était organisée ce week-end sur l’Autodrome de Linas-Montlhéry ! Près de 300 véhicules ont pris la piste durant ce week-end de festivités qui a notamment vu s’élancer sur le tracé de 3,405 km, les inoubliables modèles de la ‘green car team’ avec ses Ferrari 250 LM, Ferrari 330 P4, Ferrari 365P et 365 P2 ou Porsche 917 verte, ayant évolué en compétition aux mains de David Piper, à qui le rassemblement rendaient là un vibrant hommage. De nombreux pilotes de renom ont également fait le déplacement sur cette belle 3ème édition des #LGHA, dont Sébastien Loeb au volant de son impressionnante recordcar Peugeot 208 Pikes Peak ! Et grâce à Ludo, ces photos nous montrent un bel aperçu de ces #LGHA2017 !

Instant #LGHA2017

Here we are! #davidpiper ##lola #lesgrandesheuresautomobiles #autodromedelinasmontlhery ? @arnaudbachelard

Une publication partagée par Les Grandes Heures Automobiles (@lesgha) le

#LGHA2017 w/ Sir David Piper


Sur l’Autodrome de Linas-Montlhéry pendant Les Grandes Heures Automobiles 2017, on a rêvé comme vous devant ces incroyables voitures vertes apportées par David Piper, le vainqueur des 1000 km de Paris ici même en 1966. On a juste envie de lui dire un grand ‘Thank you Mr Piper!’ (Images : Valentine Lindsay / Follyfilms)


Après avoir débuté sa carrière en 1954 au volant d’une MG J4, le pilote David Piper a rapidement gravit les échelons du sport automobile international pour prendre part aux plus prestigieuses courses d’Endurance (24 Heures du Mans et de Daytona, 12 Heures de Sebring…) sous les couleurs du NART et du John Wyer Automotive Engineering notamment, ainsi qu’à deux Grands Prix de Formule 1 disputés à Silverstone en 1959 et 1960 (sur Lotus-Climax).

Des participations qui lui valurent d’accrocher à son palmarès de nombreux succès, dont six victoires aux 9 Heures de Kyalami (sur des modèles Ferrari et Porsche), des victoires de classe à Sebring et un succès aux 1 000 km de Paris 1966 décroché au volant d’une Ferrari 275 LM partagée avec Mike Parkes.

L’organisation des LGHA ont réunis sur la piste une Ferrari 250 LM et une Lola T70 MK 3B ayant évolué aux mains du champion britannique, ainsi qu’une Porsche 917K et Ferrari 365 P2.

Ferrari 250 LM - David Piper - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Ferrari 250 LM – David Piper – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Ferrari 330 P4 - Ferrari 365P - David Piper - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Ferrari 330 P4 – Ferrari 365P – David Piper – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Inaltera vs Ferrari 250GT SWB - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Inaltera vs Ferrari 250GT SWB – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Ferrari 250GT SWB

La Ferrari 250 GT Berlinetta SWB est une sportive de prestige développée par le constructeur italien Ferrari. Apparue en 1959, elle devient la première automobile connue sur le plan international pour ses victoires en Grand Tourisme.

À l’image des précédents modèles, la 250 GT Berlinetta SWB est dessinée par Pininfarina — celui-ci commence d’ailleurs en 1961 à signer ses réalisations par « Pininfarina » et non « Pinin Farina » — et carrossée par Scaglietti. Les formes arrondies de la carrosserie laissent entrevoir le travail des ingénieurs Carlo Chiti et Giotto Bizzarrini concernant l’aérodynamique. Tenue pour être l’un des plus beaux modèles automobiles, la 250 GT SWB est considérée comme remarquable pour avoir marié à merveille « esthétique » et « utilité ».

Ferrari 250GT SWB - night n light - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Ferrari 250GT SWB – night n light – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Le moteur de la 250 GT Berlinetta SWB est un traditionnel moteur V12 ouvert à 60°, alimenté par trois carburateurs double corps Weber. Il développe entre 240 et 280 ch selon les versions routière ou compétition.

La version compétition se distingue également par des ouvrants — ou au choix, la carrosserie entière — en aluminium contre l’acier pour la version client. À l’instar des précédents modèles de 250 GT, la 250 GT SWB est construite sur un châssis tubulaire soudé. La suspension arrière est assurée par un essieu rigide et d’« archaïques » ressorts à lames.

La berlinette réalise ainsi le départ-arrêté jusqu’à 100 km/h puis jusqu’à l’arrêt en 22 secondes. Cette performances est en partie due aux freins à disque Dunlop sur les roues, qui ont remplacé les tambours des modèles précédents. Très rapidement après le début de production, des ouvertures d’aération sont pratiquées derrière les roues avant, pour refroidir le moteur, ainsi qu’au-dessus de la lunette arrière afin de mieux ventiler l’habitacle.

Peugeot 205 Turbo 16

Peugeot 205 T16 - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Peugeot 205 T16 – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

La Peugeot 205 Turbo 16 est une voiture de sport grand tourisme, du constructeur automobile Peugeot, basée sur la carrosserie de la 205 civile.

La 2015 T16 a été voulue par le responsable de la compétition Peugeot de l’époque, Jean Todt, et s’inscrivait dans la catégorie Groupe B du règlement des rallyes.

Cette catégorie, créée en 1982, allégeait considérablement les contraintes posées aux constructeurs, et permettait notamment les quatre roues motrices. Sont ainsi nées des voitures de rallyes radicalement différentes de leurs devancières, et surtout beaucoup plus rapides.

Ainsi, la 205 T16 a été une des premières quatre roues motrices ; le gain en adhérence permettait d’augmenter considérablement la puissance des moteurs sans que la voiture patine : entre 350 et 480 chevaux. L’architecture générale de la voiture n’a plus rien à voir avec sa version de série : une cage de tubes sert de châssis/habitacle, un moteur de 4 cylindres en ligne turbocompressé la propulse, et une fine couche de kevlar (fabriqué à Annecy) et de plastique lui donne cette apparence d’une 205 de grande série.

Ses séries de victoires, largement médiatiser, et présenté dans les publicités pour la marque Peugeot, ont fortement contribué au succès de sa version de série, qui a lui-même permis au constructeur Peugeot de sortir d’une période de marasme économique… En effet, le futur Groupe PSA doit digérer les rachats successifs de Citroën en 1976 et de Chrysler Europe en 1978.

Michelin, actionnaire majoritaire de la marque Citroën, envisage alors de la vendre à Fiat, qui augmenta considérablement sa participation sans jamais parvenir à la majorité et donc au contrôle de Citroën. Le gouvernement français avait mis son veto à la cession à Fiat.

Le gouvernement français pour sauver la marque en faillite et des milliers d’emplois, demande à Peugeot d’absorber Citroën en 1975. La compagnie combinée est connue désormais sous le nom de PSA Peugeot Citroën.

La situation financière du groupe PSA, au début des années 1980, apparaît très mauvaise. En effet, le rachat de Chrysler-Europe (ex-Simca, en 1979), a été difficile à digérer pour Peugeot, et il faut ajouter à cela le second choc pétrolier de 1979 qui va encore affaiblir le constructeur. En juillet 1979, Chrysler Europe prend le nom de Talbot. Trois marques composent alors le groupe français PSA : Citroën, Peugeot et Talbot.

L’entreprise parait proche de la faillite, et l’on mise tout sur la nouvelle venue, la Peugeot 205, version de production du projet M24 lancé en 1978.

En 1981, Jean Todt se retire de la compétition en tant que copilote et se voit confier la direction sportive de Peugeot par le directeur Jean Boillot alors que l’entreprise PSA Peugeot Citroën connaît d’importantes difficultés d’image et de finances.

Todt met ses talents d’organisateur rigoureux et de stratège au service de la création de Peugeot Talbot Sport, entité créée pour permettre le retour à la compétition de la firme française et devient maître d’œuvre des automobiles sportives Peugeot 205 Turbo 16, Peugeot 405 Turbo 16 et Peugeot 905.

En rallye, l’aventure commence en 1984, quand la Peugeot 205 Turbo 16 participe à 5 courses d’apprentissage au Championnat du monde des rallyes. Apprentissage qui se termine par 3 victoires pour le pilote Ari Vatanen et son copilote Terry Harryman.

L’année 1985 est la confirmation du potentiel de la voiture. Lors de sa première saison complète elle parvient à remporter le championnat du monde constructeur avec Timo Salonen, qui lui remporte le titre pilote. Le championnat de l’année 1986 est encore placé sous la domination des 205 : avec Juha Kankkunen qui gagne le titre pilote, et Peugeot remporte le titre constructeur pour la deuxième année consécutive.

En 1987, Todt oriente ses 205 Turbo 16 vers les Rallye-raid avec pour épreuve phare le Rallye Paris-Dakar. Il est sous le feu des projecteurs le jour où il joue à pile ou face la victoire du Paris Dakar 1989 entre ses deux pilotes Ari Vatanen et Jacky Ickx pour éviter que leur lutte pour la victoire finale ne cause l’abandon et coûte la victoire à l’écurie.

De 1987 à 1990, Todt renouvelle son exploit écrasant en remportant quatre nouvelles victoires au Paris-Dakar avec également Ari Vatanen et Juha Kankkunen. Puis Peugeot décide d’abandonner les rallyes-raids et de laisser cette discipline à Citroën qui remportera l’épreuve avec la Citroën ZX Rallye-Raid conçue à partir du châssis de la Peugeot 405.

En 1992, la 905 remporte le championnat du monde, avec l’équipage Dalmas, Warwik, et Le Mans, associé à l’Anglais Mark Blundel, et en 1993, Peugeot triomphe avec un triplé au Mans avec l’équipage « junior team » composé de Christophe Bouchut, Eric Hélary et Geoff Brabham devant les « anciens », Boutsen-Fabi-Dalmas. Juste après cette victoire, Jean Todt quitte son poste et rejoint la Scuderia Ferrari et Peugeot arrête les Sport-prototypes pour tenter l’aventure Formule 1.

Jean Todt, stratège hors pair qui déçu du refus de la maison française sochalienne pour son projet F1 100% Peugeot, jugée trop cher, quitte l’entreprise pour rejoindre Ferrari. C’est l’engagement de Peugeot en Formule 1 en tant que simple motoriste et non châssis-moteur comme l’espérait Jean Todt qui le motiva à aller voir le Team rosso.

Peugeot 306 Maxi

Peugeot 306 Maxi - Panizzi - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Peugeot 306 Maxi – Panizzi – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

La Peugeot 306 Maxi est une voiture de compétition, destinée au rallye, et basée sur la 306 S16. Elle marqua le vrai retour de Peugeot au premier plan des rallyes, après l’ère des groupes B et de la mythique 205 Turbo 16.

Sous le capot de la lionne mécanique, on retrouve un bloc 4 cylindres en ligne atmosphérique de 1 998 cm3 rugissant de 285 ch à environ 9500 tr/min.

La 306 Maxi était la reine du championnat de France des Rallyes à la fin des années 90, avant l’arrivée de la Xsara de Citroën. Aux mains de Gilles Panizzi et François Delecour, elle gagna plusieurs rallyes de championnat de France et permit à Panizzi de remporter deux titres de Champion de France des rallyes en 1996 et 1997.

Gilles Panizzi, sous contrat officiel chez Peugeot Sport de 1993 jusqu’en 2003, a participé au développement des diverses Peugeot engagées en rallyes en Championnat de France et en Championnat du Monde : Peugeot 106 XSI, Peugeot 106 Rallye, Peugeot 306 s16, Peugeot 306 Maxi et Peugeot 206 WRC avec de nombreux succès à la clef.

Pendant ce temps là,

En 1994, Peugeot se lance donc en Formule 1, devenant le motoriste de l’équipe McLaren. L’expérimenté Martin Brundle remplace la talent Senna parti chez Williams mais la saison est décevante, puisque McLaren ne remporte aucune course.

Jean Todt parti pour la Scuderia c’est Jean-Pierre Jabouille qui le remplace. L’aventure de Peugeot en Formule 1 débute alors en 1994 avec la célèbre équipe McLaren. L’alliance s’annonce prometteuse, la 3e place du tout jeune Mika Häkkinen lors du troisième grand prix à Saint-Marin et la seconde place de Martin Brundle à Monaco confirme les espoirs du clan tricolore.

Néanmoins, entre la fragilité du moteur Peugeot et le châssis dépassé de la McLaren, cela refroidira rapidement l’enthousiasme de l’équipe qui devra s’habituer à un rôle de second plan. Au cours de cette année-là, les McLaren MP4/9 équipés du moteur Peugeot A6V10 enregistreront huit podiums, des performances qui leur permettront tout de même de terminer quatrièmes du classement final des constructeurs.

Fort de cette première saison et d’un contrat de trois ans avec McLaren, le lionceau en F1 est rempli d’ambition pour la saison 1995, mais une histoire de gros sous entre les deux partenaires, le manque de résultat à la hauteur du passé de McLaren et les appels de phare de Mercedes-Benz scellera définitivement l’avenir de l’alliance McLaren-Peugeot en Formule 1.

L’équipe anglaise se sépare de Peugeot pour s’associer avec Mercedes…

Peugeot devient fournisseur de l’écurie Jordan. Durant leurs trois années d’association, les deux partenaires réaliseront des progrès majeurs, passant du milieu de grille début 1995 à une victoire tutoyée à plusieurs reprises en 1997.

En 1998, Peugeot s’associe avec la nouvelle équipe française Prost Grand Prix qui n’est autre que l’ancienne écurie Ligier. Mais cette association débute au moment où l’investissement massif des constructeurs Mercedes, Ferrari, Ford, Honda et BMW. Peugeot, qui vient de lancer son programme 206 WRC en parallèle ne peut suivre le rythme de ses adversaires…

Le 29 juillet 2000, Peugeot annonce son départ en tant que motoriste à la fin de la saison. Asiatech est alors fondée par Hideo Morita en 2001 pour assurer le développement et la maintenance des anciens moteurs de Formule 1 Peugeot A20 qui propulsaient les Prost Grand Prix en 2000.

Fin 2000, Peugeot quitte la F1 avec 14 podiums mais aucune victoire en 115 Grand Prix, et revend son département F1 à Asiatech. Dans les années 2000, une grande partie du personnel de l’ancienne équipe de Peugeot Sport F1 est réintégrée dans les départements techniques du constructeur, certains chez Peugeot Sport et d’autres chez Renault Sport, Mecachrome, Toyota F1 Team et Citroën Sport.

Pendant ce temps là,

McLaren F1

McLaren F1 - parade - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

McLaren F1 – parade – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Chez McLaren avec le motoriste Mercedes-Benz, les succès en Formula One ne cessent de s’accumuler. Chez McLaren, sous la coupe de l’inflexible Ron Dennis, tous les meilleurs acteurs sont réunis pour ces succès annoncés : Pilotes de renom (Ayrton Senna, Niki Lauda, Alain Prost), motoristes efficaces (Honda, Porsche et Ford), ingénieurs talentueux (Gordon Murray…). Mais, ce dernier commence à s’ennuyer et se lasser de tant de succès…

Quelque peu émoussé par le succès en compétition, le board du groupe McLaren (Mansour Ojjeh, Ron Dennis, Bob Hillman, Gordon Murray et Creighton Brown) tente de donc trouver de nouveaux projets fédérateurs, porteurs d’image et qui pourraient maintenir la motivations des troupes.

Gordon Murray est un homme bouillonnant d’idées. En 1988, lorsqu’il propose à Ron Dennis de mettre au point une supercar à trois places en triangle, cela fait plusieurs années qu’il a ce projet en tête. Dans son esprit, l’auto doit être puissante, mais surtout rester légère. À cette époque, McLaren domine le championnat du monde de Formule 1, et le duel Prost/Senna fait les gros titres. Dennis voit dans ce projet une façon de concrétiser cette réussite dans une voiture de route ultime, et incite Murray à poursuivre ses recherches.

==> McLaren F1 : le projet ultime by McLaren Cars. Moteur BMW V12. L’héritage de la génération 90.


Peugeot 208 Pikes Peak

Peugeot 208 Pikes Peak - paddock - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Peugeot 208 Pikes Peak – paddock – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Cette version de la 208 a été spécialement préparée pour la course de côte de Pikes Peak International Hill Climb, aux États-Unis.

Sébastien Loeb la pilote le 30 juin 2013 pour établir un nouveau record de l’ascension en 8 min 13 s 878 sur route asphaltée et par temps sec. La 208 T16 Pikes Peak devient ainsi le premier véhicule à terminer le parcours dans un temps inférieur à 9 minutes !



Construite avec de nombreuses pièces issues des différents projets d’endurance de Peugeot – dont les LMP 908 HDi FAP, 908 et Pescarolo Peugeot – cette 208 est très éloignée du modèle de série.

Avec son moteur de 3,2 L bi-turbo issu des Courage – Peugeot Pescarolo ayant couru entre 2000 et 2003, ses trains roulants de 908, son aileron arrière de 908 HDi FAP, ses pneus Michelin en 31/71/18 (endurance) et ses quatre roues motrices, cette 208 serait capable de battre une Formule 1 sur un 0 à 100 km/h.

Bien que T16 signifie « Turbo 16 soupapes », ce n’est pas le cas du moteur de la 208 T16 Pikes Peak puisqu’il dispose de 24 soupapes (4 soupapes pour chacun de ses six cylindres). Son nom fait référence à ses illustres devancières 205 Turbo 16 et 405 Turbo 16.

Peugeot 208 Pikes Peak - speed - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Peugeot 208 Pikes Peak – speed – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari


Renault Clio V6

Renault Clio - Club V6 passion - Les Grandes Heures Automobiles 2017 - photo Ludo Ferrari

Renault Clio – Club V6 passion – Les Grandes Heures Automobiles 2017 – photo Ludo Ferrari

Une version propulsion à V6 arrière de la Clio a été produite. Destinée à célébrer l’engagement de Renault dans la compétition automobile avec la R5 Turbo et Turbo II, Renault se lance dans la fabrication d’une Clio à « moteur V6 ESL » 3.0L en position centrale arrière, au kit carrosserie extra large. La création de cette « super-Clio », bien que parfois exigeante à piloter, reste dans la tête des passionnés de Renault sportives comme étant l’un des meilleurs souvenirs de l’histoire de la marque.

Pour les passionné-e-s de moteur, ce V6 a sa propre histoire inter-constructeur-motoriste.

Le moteur V6 ESL connu également sous les codes « moteur ES » chez PSA et « moteur L » chez Renault, est un moteur thermique automobile à combustion interne, essence quatre temps, avec six cylindres en V alésés directement dans le bloc en aluminium, ouvert à 60°, refroidi par eau, doté d’un vilebrequin 4 paliers, avec 4 arbres à cames en tête, entraîné par une courroie de distribution crantée, avec 2 culasses en aluminium, 24 soupapes en tête.

Introduit en 1997 avec la Peugeot 406 Coupé, sa conception est des plus modernes pour l’époque. Il fournit une puissance de 190 ch pour 2 946 cm3 de cylindrée.

ESL est l’acronyme de ES (l’appellation PSA) et de L (l’appellation Renault). Il a remplacé l’ancien moteur V6 PRV pour Peugeot-Renault-Volvo, qui avait atteint un âge avancé. Il est issu d’une collaboration entre les deux constructeurs automobile français PSA et Renault, et ses coûts ont été partagés.

Tandis que Peugeot se chargera du développement de ce moteur V6 « nouvelle génération ». Pour Renault, il fait partie d’une campagne d’investissement moteur de 14 milliards de francs soit environ 2,087 milliards d’euros. Le « moteur V6 ESL » est usiné et assemblé à Douvrin, dans l’usine de la Société Française de Mécanique créée en 1969 par Renault et Peugeot, qui détenaient chacun 50 % de la société.

Il fut ensuite mis à jour en 2000 à l’occasion de la sortie de la Peugeot 607 et de la Citroën C5, et repris sur les Peugeot 406 et 406 Coupé après un passage chez Porsche sa puissance est portée à 211 ch grâce notamment à un calage variable à l’admission, tandis que sa consommation est en baisse.

De son côté, Renault confie son moteur à SOLUTION F qui le pousse encore plus pour sa Clio V6, où sa puissance est portée à 230 ch. Pour sa Clio V6 phase 2, la rampe d’injection est dédoublée et les injecteurs sont plus gros de 50 %.

Renault Sport Technologies a repris à son compte l’évolution du bloc V6 ES 2.9L à 24 soupapes pour en accroître le caractère sportif, en se concentrant principalement sur la partie haute du moteur, et mettre un terme aux nombreuses critiques émises à son encontre. Depuis l’entrée du nouveau filtre à air d’un volume de 11,5 l (contre 6,1 l) jusqu’à la chambre de combustion.

Le système d’admission s’équipe d’un boîtier papillon motorisé de largeur plus grande et d’arbres à cames d’admission avec des lois plus pointues et une levée plus importante des soupapes.

Enfin, les soupapes, sièges et conduits d’admission usinés ont été développés pour la nouvelle aérodynamique interne. L’alimentation d’essence est adaptée avec une nouvelle rampe d’injection dédoublée et des injecteurs au débit supérieur de près de 50%. Le calculateur développé chez Porsche Engineering est aussi plus puissant et la calibration se caractérise par une gestion fine des phases transitoires et un contrôle optimal de la réponse à l’accélérateur.

Au banc, le nouveau V6 Renault Sport développe à présent 255 ch (187 kW) à 7150 tr/min, ce qui peut toujours sembler mince au regard des modifications apportées mais lui permet de figurer parmi les meilleurs V6 atmo du moment.


Source et images :
Ludo Ferrari Photography




2 Commentaires

  1. Paccard Georges

    06/10/2017 at 19:00

    Merci pour vos photos , mais tous les sites présentent les mèmes : les groupes B et celles de D Pipper , ou sont les 200 autres Autos ? de Circuit , Rallyes etc ….?

    • Bonjour, merci pour votre commentaire.
      Pour vous répondre, à vrai dire, Ludo le photographe me fait part d’une sélection de 10 photos. L’un est passionné Ferrari (lui), l’autre est passionné McLaren (moi), ceci peut expliquer cela en plus des choix de l’organisation à présenter des collections écho aux pilotes de renom. De plus, ici les autos Peugeot étaient représentées par des autos de légendes. Donc voilà ça s’est fait comme ça. Après, en tant que rédacteur selon l’inspiration, d’une manière spontanée, avec passion quelque soit le constructeur, je raconte l’histoire motorsport de ces autos et leurs liens possibles.

Comments are closed.