Partager la publication "Photos de classiques au salon Automédon 2017 au Parc des Expositions de Paris le Bourget"
Le salon Automédon s’est déroulé les 14 et 15 octobre 2017 au Parc des Expositions de Paris le Bourget. Bel événement célébrant l’auto et de la moto classique. La 17ème édition a été riche en diversité ! Une exposition inédite était dédiée à la carrosserie française de 1904 à 1949. Le salon est passé au niveau supérieur cette année en choisissant de consacrer 1500 m² aux Youngtimers. Avec nostalgie et joie, on retrouve de nombreuses autos GT et GTI accueillis au milieu des 300 exposants dont une centaine de Clubs et plus de 200 professionnels. Le salon a accueilli 15000 visiteurs, un chiffre stable par rapport à l’édition 2016. Quelques 3000 véhicules ont posé leurs pneus sur le parking collection durant le weekend, dont 500 GT/GTI réunis lors du meeting ! Ludo, photographe du Team DM, nous donne un bel aperçu des présentes, dans nos imaginaires collectifs de la pop culture ou du sport mécanique, exposées au Bourget.
Bienvenue au salon Automedon 2017
« La Fédération Française des Véhicules d’Epoque (F.F.V.E.) a été créée en 1967 et représente en France les collectionneurs de véhicules d’époque : automobiles, motocyclettes, utilitaires, militaires et agricoles.
Pour être considérés de collection, ces véhicules doivent avoir au minimum 30 ans d’âge au 1er janvier de l’année en cours. »
– F.F.V.E.
Automedon 2017 vue par la F.F.V.E.
– Automédon 2017 – Au programme : la carrosserie française, les productions de Pichon Parat, les youngtimers, les motos Ducatti, l’exposition de plus de 500 véhicules sur les parkings – Video by F.F.V.E. credit music: Ice Tea – Not the King –
Photos au salon Automédon 2017
Welcome USA in Paris
La base d’un hot rod est essentiellement une voiture de marque américaine datant d’avant 1949 inclus, le plus souvent de marque Ford, reconnaissable à leur Ovale bleu affiché sur la calandre (check la photo de Ludo 😉 ), logotype de la firme basée à Dearborn, en banlieue de la ville de Détroit.
Souvent, ce sont des Ford T, des Ford A, des Ford B datant de 1932 à 1934, quasiment toutes équipées d’origine de moteurs à 4 et 6 cylindres ou de V8 Flathead pour les B’32, ’33 et ’34, véhicules largement disponibles d’occasion et à des prix très bas, à l’époque.
Le moteur Flathead ou à soupapes latérales a eu son heure de gloire des années 1910 aux années 1940, tant en automobiles qu’en motocyclettes.
Il s’agit d’un moteur à quatre temps dont l’admission et l’échappement ne se font pas au-dessus du cylindre (tête du cylindre, d’où Flathead), comme dans les moteurs à soupapes en tête, mais par une chambre latérale, au cylindre. Le piston transmet toute l’énergie qu’a créée l’explosion à la bielle (la tige métallique) qui elle même transmettra au vilebrequin.
C’est l’élément principal du système bielle-manivelle. Dans un moteur à pistons, le vilebrequin constitue l’arbre moteur. Il entraîne la transmission primaire, l’alternateur, les pompes, les contre-arbres d’équilibrage, et l’arbre à cames dans le cas du moteur thermique 4 temps.
Ce dispositif mécanique qui permet la transformation du mouvement linéaire rectiligne du piston en un mouvement de rotation continu.
Les premiers hot rods apparaissent dès les années 1920 aux États-Unis, et se développent dans les années 1930, à un moment où l’automobile devient une chose bien plus courante et répandue qu’auparavant. Dès cette période certains possesseurs d’automobiles, voulaient davantage de puissance et de sportivité de leur voiture, décident d’en modifier les caractéristiques. Le terme ‘Hot Rod’ se traduit littéralement « Bielle chaude », ces éléments mobiles dans le moteur, un nom évocateur de « grosse mécaniques ».
Willkommen in Paris le Bourget
La Porsche 912 est une Porsche 911 type 901 propulsée par un moteur 4 cylindres à plat de Porsche 356. Elle fut lancée comme entrée de gamme des Porsche 911 et produite de 1965 à 1969 puis à nouveau en 1976 avec le modèle 912E, une voiture proposée sur le marché Nord-américain uniquement.
La Porsche 356 fut la première voiture de la marque allemande Porsche. Conçue par Ferry Porsche sur les bases mécaniques de la Volkswagen Coccinelle (par souci d’économie), première automobile by VW. La 356 fut dessinée par Erwin Komenda qui plus tard dessinera les courbes intemporels de la 911.
La 356 fait vrombir un 4 cylindres à plat, type boxer, Essence, refroidi par air de 1.1L à 2L produisant de 40 ch à 130 ch. selon les versions produite en série de 1948 à 1965. Et pour découvrir une belle 356 de dos admirant l’autodrome Linas-Montlhéry, c’est par là :
Photos d’autos rares sur l’Autodrome de Montlhéry lors des Coupes de Printemps 2017
bouilles de grenouilles
La Porsche 911 type 964, dévoilée au public en 1989, est la troisième génération de Porsche 911, sportive de prestige développée par le constructeur allemand Porsche. Généralement considérée comme la Porsche 911 charnière, elle conserve le style des anciennes 911, avec ses phares ressemblant à des yeux de grenouilles, ainsi que le flat 6 de 3,6 L placé en porte-à-faux arrière refroidi par air. C’est aussi la première fois que Porsche sort une voiture de série à quatre roues motrices.
Plus tôt,
Officiellement ,VolksWagen Typ 1′, c’est la première automobile construite par le constructeur allemand Volkswagen. Produite en 1938, elle est conçue par l’ingénieur autrichien Ferdinand Porsche. La VW Käfer dépasse, le 17 février 1972, le record de modèles vendus, détenu par la Ford T. Elle fut au total produite à plus de 21’000’000 exemplaires à travers le monde.
Sous le capot arrière, on découvre un bloc 4 cylindres à plat type Boxer.
Le moteur Boxer est un moteur polycylindrique, appelé aussi à cylindres opposés ou à plat dans lequel le déplacement des pistons se fait dans un seul plan, avec les cylindres disposés de part et d’autre du vilebrequin. Le moteur boxer est en fait un moteur en V à 180°. Le mot « boxer », qui signifie boxeur, caractérise le mouvement particulier vers l’extérieur effectué par chaque piston.
En raison de ses formes très rondes, la VW Type 1 est surnommée affectueusement le « scarabée » dans différentes langues : ,Käfer’ en Allemagne, ‘Beetle’ au Royaume-Uni, ‘Kever’ aux Pays-Bas, ou « Escarabajo » en Espagne. Mais on l’appelle la « Coccinelle » en France.
Le film « Un amour de Coccinelle » des studios Walt Disney, sorti en 1968 au cinéma l’a rendu très populaire. Une incroyable Volkswagen Coccinelle vivante sort du garage et rencontre Jim Douglas, un pilote automobile. Jim remarque que la Coccinelle est très rapide et décide de faire de la compétition avec elle. Doté du célèbre n°53 et avec son caractère bien à elle, la voiture rebaptisée Choupette est prête à gagner.
La voiture vedette du film est une Volkswagen Coccinelle modèle Sedan de 1963 de couleur blanc-crème avec un toit amovible gris, arborant un numéro 53 et des bandes de couleurs bleu-blanc-rouge comme les voitures de course.
Le nom de la voiture en version originale est ‘Herbie’, provenant d’un sketch de l’acteur Buddy Hackett tandis que le numéro 53 a été attribué à la voiture en honneur au joueur de baseball Don Drysdale des Dodgers de Los Angeles alors en fin de carrière.
L’une des Coccinelle modifiées pour le tournage était pourvue d’un moteur de Porsche 356 Super 90 engine 1 582 cm3, 4 cylindres atmosphérique de 90 ch. allant à 180 km/h.
La boucle est bouclé.
Panhard et Vespa
Panhard & Levassor est un constructeur automobile français dont l’activité civile a été arrêtée en 1967, après sa reprise par Citroën. Panhard est le premier constructeur français. A ce sujet, je vous invite à voir le post intitulé Panhard PL17 : auto victorieuse au Monte-Carlo. Panhard & Levassor : 125 ans d’histoire, raconté par Fiona, photographe passionnée auto.
Développée par Piaggio, le célèbre constructeur des scooters Vespa des années 1950, et sortie en 1957, la Vespa 400 est une voiture compacte comme les affectionnent les Italiens. À l’instar de la Fiat 500, sa compacité, son petit moteur et son encombrement réduit en font une citadine idéale. La piccola de 360 kg est propulsée par un moteur 2 cylindres 2 temps consommant du mélange, elle permet d’atteindre une vitesse maximale de 100 km/h.
L’illustre pilote de F1 Juan Manuel Fangio assure la promotion du bolide en traversant les Alpes à son volant, en septembre 1957.
Cette voiture était construite en France par l’ACMA (Atelier de Construction de Motocycles et Automobiles) à Fourchambault. Environ 31 000 exemplaires sont sortis de ses ateliers de 1957 à 1961.
Benvenuti a Paris le Bourget
Tom Selleck, l’acteur jouant le personnage de Thomas Sullivan Magnum IV, pilote ‘the Ferrari 308 GTS’, dans la série télévisée américaine des années 80 intitulé Magnum.
Initialement, les producteurs voulaient que Magnum conduise une Porsche 928. Ils demandèrent à la marque s’il était possible de modifier le modèle pour l’équiper d’un grand toit ouvrant, afin de faire des prises de vue aériennes. Mais la politique de Porsche à cette époque n’autorisait pas la réalisation de commandes spéciales. Les producteurs se rabattirent donc sur une Ferrari 308 GTS, modèle qui a été un succès grâce à la série.
Conçue en 1980 pour remplacer la série Hawai Police d’état, la série ‘Magnum P.I.’ met en scène le détective Thomas Magnum, qui squatte non seulement la maison du romancier à succès Robin Masters, mais aussi sa Ferrari. Durant la série, trois versions de la 308 ont été utilisées ; un modèle à carburateurs pour les deux premières saisons, la GTSi à injection pour les saisons trois et quatre, et enfin la Quattrovalvole pour les quatre autres. A chaque fois, une voiture était dédiée aux courses-poursuites, et une autre aux gros plans et scènes d’actions mineures.
In real Life, la Ferrari 308 GTS est un coupé 2 places du constructeur automobile italien Ferrari, entre 1975 et 1985.
Les premières versions à 4 carburateurs Webber 40DCNF et à coque en polyester (1975-1977), construites à 808 exemplaires firent place aux modèles à caisse en acier (1977-1985), d’abord gardant les carburateurs, on y ajoute des convertisseurs catalytique en 1978 pour les modèles américains puis passant à l’injection en 1980 (308 GTBi/GTSi, 214 ch) et à quatre soupapes par cylindre en 1982 (308 GTB QV/GTS QV, 240 ch).
À partir de 1930, Weber débute la fabrication spécifique de carburateurs pour les moteurs de course. Le principe étant que chaque cylindre soit alimenté indépendamment. Ces carburateurs multi corps furent utilisés par les grandes écuries de l’époque : Maserati et Alfa Romeo notamment.
Weber – également appelée Carburatori Weber – est une entreprise italienne de fabrication de carburateurs fondée par Edoardo Weber en 1923 à Bologne pour équiper les modèles automobiles Fiat. Weber fut un pionnier en la matière et inventa les carburateurs à double corps qui ont très longtemps fait la réputation de la marque.
De la même manière, les carburateurs Weber équipaient les véhicules des principaux constructeurs qui disposaient de prestations élevées comme Abarth, Alfa Romeo, Aston Martin, BMW, Ferrari, Fiat, Ford, Lamborghini, Lancia, Lotus, Maserati, Porsche, Triumph et Volkswagen.
Plus tard, la marque Weber a pratiquement disparu du langage moderne pour laisser sa place à Magneti Marelli (filiale du groupe Fiat devenu the group Fiat Chrysler Automobiles), l’équipementier italien commercialise sous son nom les systèmes d’allumage modernes.
Appartenant au groupe Magneti Marelli depuis les années 1980, sa raison sociale est passée de « Weber » à « Magneti Marelli Powertrain », tout en maintenant le nom Weber en tant que marque commerciale.
Au sein du groupe italien Magneti Marelli, Weber reste leader dans le domaine de l’alimentation des véhicules et une référence mondiale en la matière avec, en plus du système d’injection électronique pour les moteurs essence, le système Common rail (système d’injection directe à rampe commune) dont la société est l’inventeur.
La Ferrari 308 GTS modèle est représentatif des GT à moteur V8, 16 soupapes, 4 carburateurs double corps, basé sur l’architecture de la Dino et donnera naissance à une lignée de sportives : 348, F355, 360, F430, F458 et les récentes 488 GTB déclinées par la suite en version Challenge et Scuderia, toutes muni de ce V8 à 90° en position longitudinale centrale arrière, qui connu diverses version de cylindrée et donc de puissance boosté par le progrès tech dérivée notamment de la F1 développé par le Team della Scuderia Ferrari.
Après un début de formation d’ingénieur en Suisse, Dino Ferrari travaille avec son père Enzo chez Ferrari, et participe avec les ingénieurs italiens Franco Rocchi et Vittorio Jano, à la conception d’un moteur V6 de 1.5 litres à 65°, en aluminium, à doubles arbres à cames et trois carburateurs doubles Weber, avec lequel une Ferrari 156 de la Scuderia Ferrari remportera le titre de champion du monde des constructeurs du championnat du monde de F1 en 1961.
Dino Ferrari disparait tragiquement en 1956, à l’âge de 24 ans. Pour honorer à titre posthume la mémoire de son fils, Enzo Ferrari baptise Dino tous les moteurs V6 de sa production, et crée la marque automobile Dino, filiale de Ferrari, pour concevoir et fabriquer une série de voiture de prestige à moteur V6 et V8 pour la compétition automobile, et de Grand tourisme, en parallèle des modèles Ferrari à moteur V12 de la Scuderia Ferrari. L’autodromo Enzo e Dino Ferrari (ou circuit d’Imola) porte également leur nom.
Ainsi, Dino ou Ferrari Dino est une filiale de l’entreprise Ferrari, créé par Enzo Ferrari (1898-1988), en souvenir et hommage de son fils Dino Ferrari (1932-1956), pour concevoir et fabriquer entre 1965 et 1976, une gamme de voiture GT de prestige et de voitures de course, à moteur V6 et V8 Dino.
Les Dino 246 GT et 246 GTS sont des automobiles sportives produites par Ferrari entre 1969 et 1974, dites « berlinettes ».
C’est le second modèle de série proposé sous la marque Dino. Elle dérive de la précédente Dino 206 GT, laquelle dérivait de la version compétition 206 S. De la 206 GT elle a gardé l’allure et la plupart des éléments de carrosserie. Le moteur évolue pour plus de souplesse et sa cylindrée passe de 2 à 2,4 litres.
Dino travaillant avec l’ingénieur Vittorio Jano à la conception du nouveau moteur 6-cylindres de la marque, d’alors, la voiture 246 GT est nommée en son honneur, équipé du V6, à double Arbre à Cames en Tête, à 60° de 1600 cm3.
La Dino 246 sort en coupé (GT) et cabriolet (GTS à 1 274 exemplaires) au début des années 1970. Elle sera la machine à sensations de la marque. Le dessin particulièrement compact au style ramassé et fluide, est l’œuvre de Pininfarina.
nel frattempo
Ducati a Paris le Bourget
Originaire de la Sardaigne, la famille Ducati, faisant appel à des investisseurs, fonde en 1926 à Bologne la « Società Scientifica Radio Brevetti Ducati », dont l’objectif était la production de composants pour l’amélioration de la transmission par radio. Domaine qui, à cette époque, représentait l’avenir.
À partir de cette date, la société Ducati n’aura de cesse d’augmenter et de diversifier ses activités : elle produira des machines à calculer, des appareils de photo, et des radios.
En 1943, l’usine de Borgo Panigale, une banlieue industrielle de Bologne, est envahie par l’armée allemande et, en 1944, l’usine sera totalement détruite.
Il fallut beaucoup de courage aux frères Ducati pour relancer leur activité industrielle. Pour cela, ils commencèrent à produire, à partir de 1946, un moteur auxiliaire, le Cucciolo, destiné à s’adapter sur le cadre de bicyclettes, dont ils avaient racheté la licence à Siata. Mais, bien que l’engin fut bien adapté aux besoins de l’époque, la situation financière de la famille Ducati était devenue catastrophique, si bien qu’ils durent, pour continuer leur activité, faire appel à une aide de l’État.
En 1964, l’usine se concentre de nouveau sur des monocylindres, sans jamais oublier la performance, qui va croître en même temps que la cylindrée : 250, 350 puis 450 cm3. Désireuse de diversifier sa production tout en conservant, pour des raisons de rentabilité, les mêmes bases moteur, Ducati lancera la série des « Scrambler », engins fort prisés aux États-Unis où elles sont utilisées dans les chemins, mais pas réellement adaptées au tout terrain.
Les premières Ducati engagées en compétition ne le furent pas en circuit, mais au Tour d’Italie où l’une d’entre elles, un 90 cm3 à arbre à cames en tête remporta sa catégorie en 1954 aux mains de Giovanni Degli Antoni.
À la fin des années 1960, la moto connut en Europe un regain d’intérêt important, qui entraînera l’apparition de motos de forte cylindrée. Pour ne pas être en reste, l’usine Ducati mit en œuvre, grâce à Fabio Taglioni, une 750 cm3 bicylindre en « V », la 750 GT qui connut un franc succès.
C’est à partir de 1958 que Fabio Taglioni va commencer à mettre en œuvre ce qui deviendra la marque de fabrique de Ducati : la distribution desmodromique, avec un monocylindre double Arbre à Cames en Tête de 200 cm3 puis un moteur doté de trois arbres à cames : deux pour l’ouverture des soupapes et un pour leur rappel.
Ce type de moteur rendra Ducati quasiment invincible sur les circuits au cours de l’année 1958.
Cette technique sera également utilisée en 1960 dans la conception d’un bicylindre de 250 cm3 destiné (et quasiment construit sur mesure pour lui) à un jeune pilote prometteur du nom de Mike Hailwood.
À partir de 1975, la cylindrée des bicylindres en « V » augmente à 900 cm3 et donnera naissance aux superbes 900 SS, esthétiquement si proches des motos de compétition, puis aux MHR, en hommage à la victoire Mike Hailwood au Tourist Trophy.
1977 Ducati 900 Super Sport, la moto bleue au centre de l’objectif de Ludo sur la photo, parmi les innombrables rosso motos Ducati exposées à Automédon ou Motomédon.
Après le succès de l’Imola 200 1972, lorsque Paul Smart et Bruno Spaggiari avaient réalisé avec des machines développées à partir de la toute nouvelle 750cc GT, Ducati a rapidement annoncé un modèle plus sportif sous la forme du 750cc Sport, suivi en 1974 par le pilote de série, équipé du Desmo, le Super Sport 750cc.
Le nouveau modèle a été doté de carburateurs Dell’Orto 40 mm et d’un taux de compression de 10:1 combiné à des pièces de cycle. Construite en nombre limité, elle est aujourd’hui l’une des motos Ducati les plus recherchées. L’année 1977 a vu l’introduction de la 900SS en réponse à l’amélioration des performances des machines concurrentes.
La production de la 900 SS s’arrête à la fin de l’année 1982. Sa remplaçante ne sortira qu’en 1989.
En 1989, la 900 SS revient sur le devant de la scène ! Les premiers modèles, à moteur Pantah, utilisent un carburateur double corps Weber de 44 mm de diamètre, puis l’usine adoptera des Mikuni de 38 mm, le carburateur Weber se montrant trop sensible à l’humidité et aux températures basses.
Avec le rachat de Ducati par le fonds de pension américain Texas Pacific Group à la fin des années 1990, la gamme Supersport est remaniée. L’esthétique est revue pour coller aux nouveaux canons de la beauté, la mécanique est plus moderne avec apparition de l’injection électronique, tout en conservant les bases qui ont fait l’histoire de Ducati.
La 620, la 800 et la 1000 SS rejoignent puis remplacent les 600, 750 et 900 SS en 1998. La production de la 600 sera arrêtée en 1998, la 620 ne la remplacera qu’en 2001, reprenant le moteur de la 620 Monster. La production des modèles de la gamme Supersport s’arrête fin 2006 pour reprendre dix ans plus tard avec la SuperSport.
Les premiers modèles s’écrivaient Super Sport, transformé en Supersport à la refonte de 1988, puis SuperSport en 2016. Vivement l’EICMA 2017 ! 😉
GTI au Bourget
« Le salon Automédon 2017 est passé au niveau supérieur cette année en choisissant de consacrer 1500 m² aux Youngtimers. Un podium dédié a même été
érigé pour la première fois à l’intérieur du hall. Il rendait hommage à Pininfarina, le célèbre designer italien. Peugeot 406 coupé, 306 cabriolet, 205 CTI, Alfa Romeo spider 4, Fiat coupe 20v turbo et bien d’autres avaient fait le déplacement, dont certaines étaient exposées pour la première fois ! Un pari également réussi dimanche pour le meeting GT/GTI puisque plus de 500 véhicules ont répondu présent. Un record ! » – Automédon
GTI pour Grand Tourisme Injection, Gran Turismo Iniezione (ITA), Grand Tourer Injection (EN), le plus souvent utilisée dans les noms de certains modèles de voitures Grand Tourisme, tels que la Volkswagen Golf ou bien la Peugeot 205.
Si dans GTI il y a GT ce n’est pas un hasard : les voitures appelées « GTI » chez Peugeot ou chez Volkswagen sont des compactes sportives, typé Gran Turismo. Elles ont une plus grande puissance moteur, un aérodynamisme amélioré et un poids en diminution par rapport à la version classique. Les plus connues, reconnaissables par leurs décorations rouges, sont la 205 et la Golf GTI.
Dévoilée au Salon de Francfort en septembre 1975, la VW Golf GTI éau moteur 1,6 litre à injection de 110 ch avec un poids de 846 kg.
==> VW Golf GTI : 40 ans de Grand Tourisme Injection. …des années 1976 …à Essen 2016
La 205 GTI de 105 chevaux est née en 1984. À l’époque, sa rivale était la Renault Super 5 GT Turbo. Deux ans après, la seconde mouture inaugure un bloc 1,9l de 130 chevaux. La série spéciale « Griffe », très connue des collectionneurs, voit le jour en 1990. Aujourd’hui, la 208 GTI développe 200 chevaux. La première Golf GTI, sortie en 1976, est considérée comme celle qui a inventé le concept de la « petite sportive » avec un ratio 100 chevaux de puissance pour 800 kilos.
R21 Turbo vs Escort Cosworth
La Renault 21, appelé R21, remplaça la R18 en mars 1986 et se positionnait dans le segment M2 (gamme moyenne haute) du marché européen.
Renault développe deux architectures pour la R21. L’une à moteur transversal pour les versions 1,7 litre essence et 1,9 litre diesel (« moteurs F »), l’autre à moteur longitudinal pour les 2 litres essence et 2,1 litres diesel ( » Moteurs Douvrin »). Le 2 litres essence bien connu depuis la Renault 20 TS de 1977 est proposé dans une version inédite alimentée par une injection électronique Renault avec coupure d’alimentation à la décélération, régulation du ralenti et détection du cliquetis cylindre par cylindre.
La Ford Escort est une voiture du groupe américain Ford produite par Ford Europe. Il s’agit à l’origine d’un modèle conçu à destination du marché européen. Rivale de la R21 dans les années 90.
Afin de promouvoir son nouveau modèle, Ford engage l’Escort en compétition en la confiant notamment à Roger Clark (WRC British rally driver) qui remporte la course sur le Circuit d’Irlande en 1968. Ses succès en rallye se poursuivent et Ford remporte avec la ‘mark one’ (Mk1) le championnat d’Europe des rallyes en 1968, 1969 et le marathon Wembley-Mexico 1970. L’arrivée de la ‘mark two’ (Mk2) confirme ce potentiel sportif, championne du monde des rallyes 1979 et permet à Björn Waldegård (WRC Swedish rally driver) de remporter le premier titre de champion du monde des rallyes pilote, puis en 1981 à Ari Vatanen (Finnish rally driver) de remporter lui aussi le Championnat du Monde des Pilotes des rallyes.
En 1980, elle passe de l’archaïsme technique (propulsion, essieu rigide, moteurs en fonte) à la modernité (traction, roues arrière indépendantes, et moteur transversal coiffé d’une culasse en alliage). Elle est élue Voiture européenne de l’année en 1981.
Cosworth est une entreprise britannique d’ingénierie de pointe fondée à Londres en 1958, spécialisée dans la conception, le développement et la construction de moteurs de compétition automobile.
De 1967 à 2006, et de 2010 à 2013, Cosworth s’est notamment illustré en Formule 1. En cumulant 176 victoires en Grands Prix depuis cette date, Cosworth est l’un des motoristes les plus victorieux en F1, deuxième en nombre de victoires derrière Ferrari. L’entreprise, également présente en WRC de 1979 à 2005.
Cosworth Racing, aux côtés de Ford, était notamment chargé de la préparation des moteurs des différents modèles engagés. Citons notamment la Ford Sierra RS Cosworth, la Ford Escort RS Cosworth et la Ford Focus WRC.
Source et images :
Ludo Ferrari Photography
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